Au début du processus d’admission, 808 740 candidats avaient ordonnancé au moins 1 voeu, dont 75% étaient des élèves de terminale. Au 14 juillet, 642 135 candidats étaient toujours inscrits sur la plateforme APB.
Propositions d’admission au 14 juillet
541 204 propositions d’admission ont été faites à ces candidats, ce qui représente un taux de satisfaction de 84,3% (81,2% en 2016 à la même date). Au 14 juillet, on compte 86 969 candidats sans proposition, toujours inscrits sur APB (hors apprentissage). Ils étaient 90 887 en 2016 à la même période.
9 726 candidats ayant formulé un voeu 1 absolu dans une licence non sélective de leur secteur sont en attente de proposition sur leur premier choix, plus de 7 000 de moins que lors du second tour d’APB. Parmi ces 9 726 candidats, 6 098 ont reçu une proposition sur un de leurs autres voeux (63%). Sur ces 9 726 candidats, 2 465 sont des néo-bacheliers.
Dès le 24 mai, à la demande de la Ministre, un dialogue de gestion a été engagé par les recteurs avec les présidents d’université, afin d’identifier les places supplémentaires pouvant être ouvertes, formation par formation, dans les filières en tension. En parallèle, a été mise en place une cellule nationale de suivi des admissions post-bac afin de coordonner ce dialogue. Ce travail s’est poursuivi à chaque étape et continuera jusqu’à la fin du processus d’Admission Post Bac.
Ce dialogue avec les universités a permis de faire baisser le nombre de filières en tension concernées par le tirage au sort. Elles étaient au nombre de 320 le 24 mai, puis de 169 au 8 juin, et de 115 au 26 juin. Au 14 juillet, 92 formations de licences publiques avec des candidats du secteur les ayant demandées en voeu absolu 1, sont en attente, soit 23 de moins que lors de la 2ème phase. Parmi ces formations, on compte 14 « pastilles vertes », soit 5 de moins que lors de la 2ème phase.
Ces 92 formations concernent 17 académies (21 académies au 26 juin) : Aix-Marseille (2 formations), Bordeaux (4 formations), Caen (2 formations), Créteil (10 formations), Dijon (2 formations), Lille (6 formations), Lyon (6 formations), Mayotte (4 formations), Montpellier (5 formations), Nantes (1 formation), Nice (1 formation), Orléans-Tours (1 formation), Paris (25 formations), Poitiers (2 formations), Strasbourg (2 formations), Toulouse (5 formations), Versailles (14 formations).
La filière sous tension la plus importante reste la filière STAPS
La filière STAPS correspond à 30 de ces 92 formations (soit 32,6% du total). La Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et l’Innovation, Frédérique VIDAL, salue l’effort des présidents d’université et des responsables des formations STAPS, qui a permis l’accueil d’un nombre important de candidats. Il ne sera malheureusement pas possible de satisfaire tous les voeux 1 absolus en STAPS.
Afin d’augmenter encore, là où ce serait possible, les capacités d’accueil des filières STAPS, des moyens supplémentaires seront débloqués en lien avec les universités disposant encore d’ultimes marges de manoeuvre. Le nombre de places supplémentaires correspondantes sera connu dans les prochains jours, permettant à une partie des candidats toujours en liste d’attente, d’être appelés via APB afin d’intégrer cette formation.
La procédure complémentaire est ouverte et se poursuivra jusqu’en septembre
Le 3ème tour d’APB ne marque pas la fin du processus d’admission pour la rentrée universitaire 2017. La procédure complémentaire, ouverte le 27 juin 2017 se poursuivra jusqu’en septembre. Elle recense les formations sélectives et non sélectives qui n’ont pas pourvu l’ensemble des places qu’elles offrent lors des deux premières phases.
Au 14 juillet, 3 457 formations sont inscrites en procédure complémentaire, dont 1 113 formations de licence publique non sélectives, se répartissant en 50 mentions.
Depuis l’ouverture de la procédure complémentaire, des places ont déjà été pourvues et au 14 juillet, le nombre total de places restant à pourvoir est de 201 641, dont plus de 158 000 en licence publique non sélective.
La concertation sur la réforme sociale débute lundi
Frédérique VIDAL a souhaité lancer la concertation sur la réforme de l’accès à l’enseignement supérieur le 17 juillet au ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. Cette concertation, rassemblant tous les acteurs de l’enseignement supérieur se poursuivra dans les prochains mois afin de proposer des solutions pour la rentrée universitaire 2018.