Le concours "Génération ISS"
Thomas Pesquet fera partie d’une prochaine mission vers la station spatiale internationale (ISS) prévue à la fin de l’année 2020 ou au début de l’année 2021.
Afin de faire participer les étudiants à cette aventure, la ministre et le spationaute, avec le CNES, lancent le concours "Génération ISS". Les meilleurs projets (expériences scientifiques...) partiront dans la station spatiale internationale avec Thomas Pesquet.
A travers ce concours, les étudiants ont l'opportunité de se mobiliser autour de projets artistiques, médiatiques, pédagogiques, technologiques ou scientifiques. Objectifs :
- renforcer leurs intérêts pour le secteur spatial,
- les sensibiliser au travail collaboratif,
- respecter des normes et des exigences des missions spatiales habitées,
- s’impliquer dans une action de communication (valorisant l’esprit d’innovation et d’excellence de la formation française).
Ce concours est organisé du 21 février au 7 juin 2019 (date de clôture du dépôt des dossiers de candidature).
Le palmarès sera annoncé par le Président du CNES le 20 juin 2019. Les lauréats pourront ensuite concrétiser leurs projets avec l’aide du CNES.
Toulouse, capitale européenne du spatial
- 12 000 emplois et 400 entreprises
- 25% des effectifs européens
- Des centres de recherche et des laboratoires : CNES, ONERA, IRT Saint Exupéry, LAAS, IRAP, TéSA...
- Deux grands sites industriels : Thales Alenia Space, Airbus Defence and Space.
- Un tissu d’ETI/PME associées dans la NewSpace Factory : Anywaves, Callisto, CLS, COMAT, CS, DSI, ECA Aerospace, EREMS, Mecano ID, Microtec, NanoRaven, Nexeya, Syntony, Syrlinks, TRAD.
- 16 500 étudiants formés au spatial
- L’Université Paul Sabatier et cinq grandes écoles (ISAE-Supaéro, INSA, INP-ENSEEIHT, INP-ENIT, ENAC) proposant plus de 100 formations par an dans le secteur.
- Le nouveau quartier Toulouse Aerospace dédié à l’innovation technologique des filières aéronautique, espace et systèmes embarqués, est un pôle d’activités et de recherche, avec l’Innovation Campus, symbolisé par le bâtiment B612 (du nom de l’astéroïde dont vient le Petit Prince) qui héberge notamment l’IRT Saint-Exupéry.
- Le Toulouse Space Show, un évènement biennal qui attire plus de 3 700 professionnels du monde entier.
- La Cité de l’Espace (20 ans d’existence et plus de 6 millions de visiteurs) est le site leader européen de diffusion de la culture spatiale et astronomique auprès du grand public.
- Le siège de l’Académie de l'Air et de l'Espace, situé à Toulouse, fait beaucoup pour l'animation des filières spatiales nationale et européenne.
Le pôle de compétitivité Aerospace Valley: premier bassin d’emplois européen dans le domaine de l’aéronautique, de l’espace, des drones et des systèmes embarqués
Il associe les régions Nouvelle-Aquitaine et Occitanie, constituant ainsi le premier bassin d’emplois européen dans le domaine de l’aéronautique, de l’espace, des drones et des systèmes embarqués : 146 000 emplois industriels, 8 500 chercheurs, 1 900 établissements, 1/3 des effectifs aéronautiques et 50% des effectifs spatiaux en France.
Il rassemble plus de 800 membres (entreprises, laboratoires de recherche, établissements universitaires), organise plus de 130 événements par an et a déjà soutenu 580 projets de R&T. Dans le domaine spatial, Aerospace Valley anime notamment l'ESA BIC Sud France, un incubateur labellisé par l'Agence spatiale européenne (ESA), qui compte près de 60 startup et favorise le transfert de technologies et services associés issus du spatial vers d'autres domaines, permettant ainsi à ces technologies d’élargir leurs champs d’application.
Le Centre spatial universitaire de Toulouse (CSUT)
Créé en juin 2016, le Centre spatial universitaire de Toulouse est porté par l'ISAE-SUPAERO et rassemble 5 universités/grandes écoles (Université toulouse III-Paul Sabatier, ENAC, INP Toulouse, INSA Toulouse, ISAE-SUPAERO) et 3 laboratoires (ONERA, LAAS/CNRS, IRAP/OMP). Il intègre 7 à 8 permanents de différents établissements du CSUT, une équipe d’ingénierie composée de 5 à 6 jeunes ingénieurs, une trentaine d’enseignants et chercheurs et environ 150 étudiants par an.
Sa mission : fédérer autour de mini-projets spatiaux le monde de l’industrie, les chercheurs, les enseignants et les étudiants afin de développer un partage de connaissances, de promouvoir les usages des nano-systèmes spatiaux et de participer au développement économique associé.
Le CSUT s’est focalisé sur les Cubesats 3U en s’appuyant sur l’expérience acquise par la réalisation du premier 3U français étudiant ENTRYSAT (étude du comportement des débris orbitaux), qui sera lancé vers l’ISS le 17 avril 2019, et par sa participation importante au projet EYESAT (étude de la lumière zodiacale et de la voie lactée), pilote 3U du programme JANUS du CNES. Il développe actuellement 2 missions, NIMPH (test de composants optoélectroniques) et CREME (développement d’un micro moniteur de radiations). Il est aussi impliqué dans le développement d’une plateforme 12U en collaboration avec le CSUG pour la mission ATISE (aurores polaires).
En savoir plus sur les centres spatiaux universitaires
ArianeWorks, la plateforme d’accélération destinée à préparer les lanceurs du futur
Conscients de la nécessité d’intensifier la préparation des lanceurs futurs, le CNES et ArianeGroup ont décidé de franchir une nouvelle étape dans leur coopération en créant ArianeWorks, une entité commune composée de collaborateurs réunis sur un même plateau et connectés à l’écosystème spatial européen. Il s'agit d'accélérer l’innovation pour le développement des lanceurs du futur.
ArianeWorks va préparer au niveau français, les dossiers des lanceurs du futur, qui seront présentés à la prochaine Conférence ministérielle européenne, en particulier la feuille de route d’Ariane Next et de sa première étape, le démonstrateur Themis (un démonstrateur de premier étage à bas coût et réutilisable, modulaire, flexible, digital et propulsé par des moteurs Prometheus).
Les missions d’ArianeWorks
- Accélérer les processus d’innovation pour préparer les futures évolutions d’Ariane, en impliquant de nouveaux acteurs et en activant de nouveaux types de financement.
- Accompagner l’éclosion de la deep tech via l’accès à des financements dédiés, avec une volonté assumée de prendre des risques en matière d’investissement et de développements technologiques.
- Promouvoir les innovations disruptives via l’arrivée de nouveaux acteurs, mais aussi en mettant l’accent sur l’expérimentation et l’agilité.
Suivez en direct, le lancement du concours étudiant #GénérationISS à l’occasion de la prochaine mission de #Thom_as... https://t.co/FPD9S009Ag
— Frédérique Vidal (@VidalFrederique) 21 février 2019
- Le concours étudiant Génération ISS est lancé le 21 février 2019.
- 7 juin 2019 : clôture du dépôt des dossiers de candidature.
- Les lauréats concrétiseront leurs projets, avec l'aide du CNES.
Chiffres clés
France
- 2,3 Mds € investis par an par l'État dans le spatial, soit 1/3 des budgets institutionnels spatiaux en Europe
- 2e rang mondial après les États-Unis en terme de budget spatial institutionnel par habitant, soit près de 35 € / an / habitant
- 15 680 personnes dans l'industrie manufacturière spatiale en France (42 600 en Europe en 2017)
Aerospace Valley
Le pôle de compétitivité Aerospace Valley associe les régions Nouvelle-Aquitaine et Occitanie Pyrénées/Méditerranée
- 1er bassin d'emplois européen dans le domaine de l'aéronautique, de l'espace, des drones et des systèmes embarqués
- 146 000 emplois industriels
- 8 500 chercheurs
- 50% des effectifs spatiaux en France et 1/3 des effectifs aéronautiques
- 800 entreprises, laboratoires de recherche, établissements universitaires
Toulouse
- 25% des effectifs européens du secteur spatial
- 16 500 étudiants dans l'aérospatial en région toulousaine
Le CNES et ArianeGroup
- Les deux acteurs majeurs de la filière Ariane sont parties prenantes dans le développement d'Ariane 6 pour le compte de l'ESA.
- Ils ont imaginé dès 2015 le nouveau moteur Prometheus, en cours de développement avec l'objectif de tester un premier prototype en 2021.
- Ils sont aussi associés pour le développement du démonstrateur de premier étage réutilisable Callisto (coopération entre le CNES, le DLR et la JAXA).
10 spationautes français
- Jean-Loup Chrétien (1982)
- Patrick Baudry
- Michel Tognini
- Jean-Pierre Haigneré
- Jean-François Clervoy
- Jean-Jacques Favier
- Léopold Eyharts
- Claudie Haigneré
- Philippe Perrin
- Thomas Pesquet (2016)
- Jean-Loup Chrétien
En se rendant dans la station spatiale soviétique Saliout en juin 1982, il est le premier Français et le premier Européen de l'Ouest à aller dans l'espace. En 1988, au cours de sa mission à bord de la station spatiale russe Mir, il devient le premier non-Russe et non-Américain à effectuer une sortie dans l'espace. Il totalise 25 jours dans l'espace.
- Claudie Haigneré
Première femme française dans l'espace (1996). Première femme commandant d'une capsule Soyouz pour un vol de rentrée sur Terre (1999). Première femme européenne dans la Station spatiale internationale (2001). Première femme astronaute de l'ESA.
Elle participe à deux missions : à bord de la station orbitale russe Mir en 1996 et dans la Station spatiale internationale (ISS) en 2001. Elle totalise 25 jours dans l'espace.
- Thomas Pesquet
Agé de 38 ans, il part vers la Station spatiale internationale (ISS) en novembre 2016 et passe plus de 6 mois à bord. Sa mission est baptisée Proxima en hommage à l'étoile la plus proche de notre Soleil. Il totalise 196 jours dans l'espace.
L'ISAE-SUPAERO
L'ISAE-SUPAERO est le leader mondial de l'enseignement supérieur dans le domaine de l'ingénierie aérospatiale.
- 1700 étudiants
- 33 programmes de formation
L'Université Toulouse III - Paul Sabatier
Des formations tournées vers l'aéronautique et l'espace :
- 3DUT
- 10 licences professionnelles
- 3 licences générales
- 15 masters
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