Campus des métiers et des qualifications : 14 nouveaux lauréats en première ligne de la formation aux métiers d’avenir, dont 8 campus chefs de file ou partenaires
À l’occasion de l’évènement « Fabriquons France 2030 avec les Campus des Métiers et des Qualifications » qui s’est tenu le 7 juin et dans la suite des annonces du Président de la République pour accélérer la réindustrialisation de la France, 14 projets lauréats (détaillés en annexe) de France 2030 ont été dévoilés par la ministre Carole GRANDJEAN, illustrant concrètement l’engagement de l’Etat en faveur de la formation professionnelle dans les métiers d’avenir (industrie verte, décarbonation de notre économie) et de l’attractivité de ces filières.
Ces 14 projets lauréats représentent un financement de 113 millions d’euros sur 221 millions d’euros d’engagement total de la 3ème vague. Ils permettront de créer près de 620 000 places de formation d’ici 2030. Ces projets permettront en outre de sensibiliser plus de 1,3 millions de personnes aux enjeux de l’industrie verte.
Dans le détail, ces nouveaux financements permettront par Région :
- En Auvergne-Rhône-Alpes : la formation de 1780 stagiaires et 277 500 personnes dans les filières des transports et du bâtiment grâce aux projets Orimob Académie (mobilité) et FARE (rénovation énergétique) pour un investissement total de l’Etat à hauteur de plus de 12 millions d’euros ;
- En Bretagne : la formation de 2226 personnes dans la filière de l’achat public grâce au projet de IFALP (achats et logistiques) pour un investissement total de l’Etat à hauteur de plus de 5 millions d’euros ;
- En Grand Est : la formation de 41 000 personnes dans les filières de l’industrie grâce au projet C-CEDI (décarbonation de l’industrie) pour un investissement total de l’Etat à hauteur de plus de 6 millions d’euros ;
- Dans les Hauts-de-France : la formation de 64 000 personnes grâce au projet C-DéCIDé (nucléaire et ENR) pour un investissement total de l’Etat à hauteur de près de 8 millions d’euros ;
- En Ile-de-France : la formation de 5861 stagiaires et plus de 183 000 personnes dans les filières de l’industrie, du bâtiment et de l’énergie grâce aux projets CO2i (décarbonation de l’industrie), LRA (rénovation énergétique), et HTASE (hydrogène et ENR) pour un investissement total de l’Etat à hauteur de plus de 37 millions d’euros ;
- En Nouvelle-Aquitaine : la formation de 35 316 élèves dans les filières transports grâce au projet BATTENA (batterie) pour un investissement total de l’Etat à hauteur de plus de 10 millions d’euros ;
- En Occitanie : la formation de 30 600 stagiaires dans lela filière de la chimie grâce aux projets DecarboChim (Décarbonation de l'industrie) pour un investissement total de l’Etat à hauteur de plus de 5 millions d’euros ;
- En Provence-Alpes-Côte d’Azur : la formation de 26 820 stagiaires dans les filières de l’industrie et de l’alimentation grâce aux projets I-NOVMICRO #2 (Electronique) et ALIMED 2025 (alimentation locale) pour un investissement total de l’Etat à hauteur de plus de 3 millions d’euros ;
- A La Réunion : la formation de 1249 stagiaires dans la filière du bâtiment grâce aux projets ECOUBAT (construction) pour un investissement total de l’Etat à hauteur de plus de 9 millions d’euros.
D’autres projets lauréats de la saison 1 seront présentés prochainement par le Gouvernement.
L’appel à manifestations d’intérêt « compétences et métiers d’avenir » doté de 700 millions d’euros pour la saison 2
Comme l’a rappelé le Président de la République le 11 mai dernier, pour réindustrialiser et décarboner notre économie, nous avons besoin de nouveaux talents et d’une réponse forte sur l’adaptation des compétences : c’est désormais un enjeu stratégique pour la souveraineté et la résilience de notre pays. Il a ainsi annoncé le lancement de la saison 2 de l’appel à manifestation d’intérêts doté de 700 millions d’euros.
Hier, Pap NDIAYE, ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, Sylvie RETAILLEAU, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Carole GRANDJEAN, ministre chargée de l’Enseignement et de la Formation professionnels, avec Bruno BONNELL, secrétaire général pour l’investissement, en charge de France 2030, ont officiellement ouvert la saison 2 du dispositif de France 2030 dédié à la formation aux métiers d’avenir, notamment ceux de l’industrie verte et ceux en tension.
Outre les diagnostics, sont principalement attendus des dispositifs de formation, nécessairement portés par des consortia associant des organismes de formation ou d’accompagnement, des employeurs ou leurs représentants (entreprises, fédérations professionnelles…), des donneurs d’ordre publics dans l’achat de formation continue, des recruteurs (conseils régionaux, Pôle emploi…). La durée de ces projets pourra être au maximum de 5 ans et le financement France 2030 au maximum de 70 % du projet avec un seuil de subvention demandée égale à 1 million d’euros.
Des actions d’attractivité des métiers seront également financées, pour donner envie à nos jeunes talents de rejoindre les carrières dans l’industrie verte, l'énergie, le numérique, l'alimentation durable... et développer ici en France les solutions pour un progrès soutenable.
L’appel à manifestation d’intérêt est prévu pour une durée de 5 ans 2021-2025, ou jusqu’à épuisement des ressources financières affectées.
Le cahier des charges et l’ensemble des documents utiles sont disponibles ici
Cet appel à manifestation d’intérêt est opéré conjointement par l’Agence nationale de la recherche et la Banque des Territoires pour le compte de l’État, dans le cadre de France 2030.
A propos de France 2030
Le plan d’investissement France 2030
- Traduit une double ambition : transformer durablement des secteurs clefs de notre économie (santé, énergie, automobile, aéronautique ou encore espace) par l’innovation technologique, et positionner la France non pas seulement en acteur, mais bien en leader du monde de demain. De la recherche fondamentale, à l’émergence d’une idée jusqu’à la production d’un produit ou service nouveau, France 2030 soutient tout le cycle de vie de l’innovation jusqu’à son industrialisation.
- Est inédit par son ampleur : 54 Md€ seront investis pour que nos entreprises, nos universités, nos organismes de recherche, réussissent pleinement leurs transitions dans ces filières stratégiques. L’enjeu : leur permettre de répondre de manière compétitive aux défis écologiques et d’attractivité du monde qui vient, et faire émerger les futurs leaders de nos filières d’excellence. France 2030 est défini par deux objectifs transversaux consistant à consacrer 50 % de ses dépenses à la décarbonation de l’économie, et 50 % à des acteurs émergents, porteurs d’innovation sans dépenses défavorables à l’environnement (au sens du principe Do No Significant Harm).
- Sera mis en œuvre collectivement : pensé et déployé en concertation avec les acteurs économiques, académiques, locaux et européens pour en déterminer les orientations stratégiques et les actions phares. Les porteurs de projets sont invités à déposer leur dossier via des procédures ouvertes, exigeantes et sélectives pour bénéficier de l’accompagnement de l’État.
- Est piloté par le Secrétariat général pour l’investissement pour le compte de la Première ministre et mis en œuvre par l’Agence de la transition écologique (ADEME), l’Agence nationale de la recherche (ANR), Bpifrance et la Banque des Territoires.