Classée dans le Top 20 du classement depuis 2020, l’Université Paris-Saclay conserve son rang de première université française avec une 15e place mondiale (+1 par rapport à 2022). Elle demeure également le premier établissement d’Europe continentale, et permet à la France de conserver pour la quatrième année consécutive son 3e rang mondial, sur la base du nombre d’établissements dans le Top 20.
Parmi les progressions remarquables au plus haut niveau du classement, l’Université Paris Cité gagne 10 places et atteint le 68e rang mondial. Aux côtés de l’Université Paris Sciences et Lettres (41e), de Sorbonne Université (46e) et de l’Université Paris-Saclay, elle permet à la France de conserver quatre établissements parmi les 100 meilleures universités mondiales.
Sylvie Retailleau, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, félicite les 27 établissements français classés. Plus des deux tiers d’entre eux sont classés dans la première moitié du classement (Top 500). Au-delà de l’évolution remarquable de l’Université Côte d’Azur (+200 pour atteindre la section 301-400), la ministre se réjouit de la prise en compte des nouveaux périmètres des établissements publics expérimentaux (Université de Rennes et Toulouse Capitole) permettant notamment à l’Université de Rennes de se hisser dans le segment 401-500 (+200). En classant 12 des 16 établissements issus de la politique de regroupement (loi du 12 décembre 2018 relative à l’expérimentation de nouvelles formes de rapprochement, de regroupement ou de fusion des établissements d’enseignement supérieur et de recherche), le classement de Shanghai valorise ainsi le succès des nouveaux modèles d’universités françaises.
Par ailleurs, l’ensemble des huit universités françaises classées dans le Top 200 a bénéficié de financements dans le cadre des différents programmes investissements d’avenir (particulièrement IDEX ou ISITE, Labex, Equipex, Excellences…) depuis plus de 10 ans. Ces financements ont contribué à la transformation structurelle des établissements, à l’enrichissement de leur offre de formation et à la définition de leur signature scientifique. Avec 14 des 17 établissements porteurs d’une initiative d’excellence représentés dans le classement, ces résultats montrent aussi combien les leviers mis à disposition, notamment dans le cadre de la loi de programmation de la recherche, sont essentiels pour la reconnaissance du potentiel scientifique des universités françaises dans les années à venir.
La ministre tient à féliciter et à remercier l’ensemble des acteurs de l’enseignement supérieur et de la recherche qui permettent au quotidien les très bons résultats reconnus par ce classement. Le ministère poursuivra son engagement en faveur de la reconnaissance de la France comme une nation de premier plan dans la recherche et la formation à l’échelle internationale.
[1] Réalisé depuis 2003 par l’Université chinoise Jiao Tong, l’Academic Ranking of World Universities (ARWU) a pour objet d’évaluer l’engagement des établissements d’enseignement supérieur dans leurs activités de recherche. Il identifie ainsi 1 000 meilleures universités mondiales selon 6 critères pondérés : le nombre d’alumni Prix Nobel et Médailles Fields (10% de la note globale), le nombre d’enseignants-chercheurs Prix Nobel et Médailles Fields (20%), le nombre de chercheurs hautement cités (20%), le nombre d’articles publiés dans Nature and Science (20%), le nombre d’articles indexés dans Science Citation Index-Expanded et Social Science Citation Index (20%) ainsi que la performance académique des professeurs, reprenant les 5 indicateurs précédents divisé par le nombre d’enseignants-chercheurs permanents (10%).