Classée dans le Top 20 du classement depuis 2020, l’Université Paris-Saclay accède pour la première fois à la 12e place mondiale (+3 par rapport à 2023) et atteint la meilleure position enregistrée par un établissement français depuis la création du classement. Elle demeure la première université française et d’Europe continentale, et permet à la France de conserver pour la cinquième année consécutive son 3e rang mondial, sur la base du nombre d’établissements dans le Top 20.
À l’instar de l’Université Paris-Saclay, les trois autres établissements classés dans le Top 100 enregistrent une nette progression par rapport à 2023 : Université Paris Sciences Lettres (33e ; +8), Sorbonne Université (41e ; +5) et Université Paris Cité (60e ; +9). De même, Aix-Marseille Université et l’Université de Strasbourg gagnent 50 places et rejoignent ainsi l’Université Grenoble Alpes dans le top 150. Nantes Université (+200) et Université Paris Est-Créteil (+100) connaissent les progressions les plus fortes. En reconnaissant des établissements à travers l'ensemble du territoire, le classement de Shanghai valorise la richesse du paysage académique français et ses différents modèles. Près des trois quarts des universités françaises classées figurent dans la première moitié du classement (Top 500).
En classant 12 des 16 établissements issus de la politique de regroupement (loi du 12 décembre 2018 relative à l’expérimentation de nouvelles formes de rapprochement, de regroupement ou de fusion des établissements d’enseignement supérieur et de recherche), le palmarès de Shanghai confirme ainsi le succès des nouveaux modèles d’universités françaises en leur apportant une visibilité internationale.
Par ailleurs, l’ensemble des huit universités françaises classées dans le Top 200 a bénéficié de financements dans le cadre de France 2030 (particulièrement Idex ou I-site, Labex, Equipex…). Parmi elles, six établissements labellisés Idex et un établissement labellisé I-site progressent encore. Ces financements ont contribué à la transformation structurelle des établissements, à l’enrichissement de leur offre de formation et à la définition de leur signature scientifique. Ces résultats montrent aussi combien les leviers mis à disposition, notamment dans le cadre de la loi de programmation de la recherche (LPR), promulguée en décembre 2020, sont essentiel pour l'attractivité des universités françaises dans les années à venir. Cette loi de programmation démontre sa pertinence et produit ses premiers effets sur les résultats des établissements français au sein du classement de
Sylvie RETAILLEAU, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, félicite les 25 établissements français classés et remercie l’ensemble des chercheuses et chercheurs ainsi que l’ensemble des équipes. Leurs travaux permettent à notre enseignement supérieur et à notre recherche de mieux répondre aux besoins de la société, des étudiants mais aussi d'être plus visibles à l'international.
Réalisé depuis 2003 par l’Université chinoise Jiao Tong, l’Academic Ranking of World Universities (ARWU) a pour objet d’évaluer l’engagement des établissements d’enseignement supérieur dans leurs activités de recherche. Il identifie ainsi 1 000 meilleures universités mondiales selon 6 critères pondérés : le nombre d’alumni prix Nobel et Médailles Fields (10 % de la note globale), le nombre d’enseignants-chercheurs Prix Nobel et Médailles Fields (20 %), le nombre de chercheurs hautement cités (20 %), le nombre d’articles publiés dans Nature et Science (20 %), le nombre d’articles indexés dans Science Citation Index-Expanded et Social Science Citation Index (20 %) ainsi que la performance académique des professeurs, reprenant les 5 indicateurs précédents divisé par le nombre d’enseignants-chercheurs permanents (10 %).