Les investissements portés par France 2030 développent la compétitivité industrielle et les technologies d’avenir. Ils poursuivent 10 objectifs annoncés en octobre 2021 par le président de la République pour mieux comprendre, mieux vivre et mieux produire, dès l’horizon 2030. Prendre toute notre part dans l’aventure spatiale est l’un de ces dix objectifs, avec 1,5 milliard d’euros qui y est consacré au sein du programme France 2030, pour un total d’investissements de notre pays qui s’élève à 9 milliards d’euros sur les trois prochaines années, soit le premier budget spatial européen.
La filière spatiale française est présente sur l’ensemble de la chaîne de la valeur : accès à l’espace, systèmes satellitaires, équipements, applications et services à valeur ajoutée. Dans son ensemble (maîtres d’œuvres comme équipementiers, PME, ETI et startups comme grands groupes), elle a toujours maintenu sa position de premier plan au niveau européen (plus de 50 % des ventes finales de l’industrie manufacturière européenne) et mondial (entre 30 % et 50 % des parts de marché de la production des satellites de télécommunications civils en orbite géostationnaire ces dernières années) malgré une concurrence de plus en plus exacerbée.
Pour développer nos filières d’excellence françaises, nous avons besoin de nouveaux talents et d’une réponse forte sur l’adaptation des compétences : c’est désormais un enjeu stratégique pour la souveraineté et la résilience de notre pays, qui fait l’objet d’un investissement de 2 milliards d’euros dans le cadre du programme France 2030.
Avec un budget de près de 90 millions d'euros dont 21 millions d'euros de soutien direct de l’État, SPACE-IDF est le tout premier projet de formation consacré au secteur spatial soutenu dans le cadre de l’appel à manifestation d’intérêt "Compétences et métiers d’avenir" de France 2030.
Il a pour ambition de répondre aux besoins en compétences de ce secteur en pleine transformation en consolidant et en améliorant l’offre des formations. Compte tenu de la croissance actuelle des applications spatiales et de la démocratisation des accès à l’espace, ce marché devrait être multiplié par cinq dans les dix prochaines années. Il vise également à créer une communauté de formateurs et d’employeurs du secteur afin de les rapprocher autour de trois thématiques majeures : la gestion des plateformes spatiales et de leurs débris, le développement de la charge utile et la conception de lanceurs.
À horizon 2030, le projet vise à sensibiliser près de 800 000 personnes aux métiers en lien avec le domaine spatial et à en former près de 6 000.
Ce projet est porté par l’Université Paris-Saclay qui fédère un large consortium composé d’université (Sorbonne université, Université Paris-Sciences-Lettres, etc.) et d’entreprises (Safran, Ariane Group, Thalès, Airbus, etc.) et va notamment développer :
- Des actions d’attractivité à grande échelle pour les métiers du spatial en direction des collégiens et lycéens ;
- La formation des étudiants par le biais de challenges, de stages, d’apprentis ou de bourses CIFRE (l’accroissement de la collaboration entre PME-TPE et Laboratoires académiques spatiaux, avec le renforcement de l’ouverture internationale.
L’appel à manifestation d’intérêt "Compétences et métiers d’avenir" est de nouveau ouvert, pour créer et adapter les formations, à tous les niveaux de diplômes, et soutenir l’attractivité des métiers d’avenir : du lycée professionnel aux masters et doctorats, du technicien à l’ingénieur, en passant par la requalification des salariés aux nouvelles technologies.
Le cahier des charges et l’ensemble des documents utiles sont disponibles sur :
https://anr.fr/fr/detail/call/competences-et-metiers-davenir-cma-appel-a-manifestation-dinteret-2021-2025/
Cet appel à manifestation d’intérêt est opéré conjointement par l’Agence nationale de la recherche et la Banque des Territoires pour le compte de l’État, dans le cadre de France 2030.