Initiée par une politique ministérielle de regroupement des établissements par site voulue par la loi de juillet 2013, l’émergence de pôles universitaires et de recherche de taille nationale et internationale a été considérablement renforcée par l’action volontariste du programme d’investissements d’avenir.
Sélectionnés par un jury international, 18 sites ont jusqu’ici reçu et conservé un label d’excellence, 9 Initiatives d’Excellence-IDEX, et 9 Initiatives Science / Innovation / Territoires / Economie - I-SITE. Strasbourg, Aix-Marseille et Bordeaux sont définitivement labellisés IDEX. Saclay, P.S.L. et Sorbonne Université doivent encore obtenir confirmation de ce label. Grenoble, Nice et, tout récemment Lyon, complètent ce choix. Ces IDEX ont vocation à se positionner comme universités pluridisciplinaires de rang mondial.
Quant aux 9 I-SITE retenues, positionnées sur un nombre plus limité de thématiques, elles concernent en 2016 les établissements de Lorraine, Bourgogne/Franche-Comté, et en février 2017 ceux de Lille, Montpellier, Clermont-Ferrand, Nantes, Paris-Est, Paris-Seine et Pau.
A l’issue de parcours de sélection très compétitifs, des universités et des organismes de recherche, appuyés le plus souvent par des collectivités territoriales et des entreprises, ont su bâtir un projet commun qui valorise leurs points forts, et s’appuie sur une gouvernance plus intégrée de toutes les composantes du paysage E.S.R. français.
La construction de ces universités de rang mondial est un enjeu essentiel dans une mondialisation où l’économie de la connaissance est devenue l’un des critères de la compétitivité d’un pays. Elle s’effectue non pas en concurrence, mais dans une nécessaire complémentarité avec le développement des autres sites, avec lesquels elles partagent une même volonté de prendre place dans la compétition mondiale.
Publié le 10.05.2017
Conseil des ministres : communication relative aux investissements d'avenir pour les universités de rang mondial
Depuis 2010, le Parlement a voté un total de 57 milliards d’euros consacrés à trois programmes successifs d’investissement d’avenir, dont plus de la moitié des crédits réservés au profit de l’enseignement supérieur, de la recherche et du transfert de l’innovation.