Le parcours d’Hubert Reeves est avant tout celui d’un passionné de mathématiques et de physique, fasciné dès l’enfance par les étoiles. Sa décision est prise : il sera astronome. Bientôt, il effectue une thèse à l’université américaine de Cornell, avant de devenir conseiller scientifique à la NASA, au début des années 1960.
En 1965, il arrive en France pour devenir directeur de recherches au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et conseiller au Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA).
Hubert Reeves suivra à la lettre la mission de l’Enseignement supérieur et de la recherche : repousser les frontières de la connaissance, et assurer leur transmission. Aussi veillera-t-il toujours à partager ses connaissances. À l’Université bien sûr, mais également auprès du grand public.
En 1981, il décide d'écrire le livre Patience dans l'azur pour raconter l'histoire de l'univers. Bientôt, ce sera Poussières d’étoiles. Le succès de ces ouvrages le poussera à poursuivre inlassablement ses efforts de vulgarisation scientifique.
L’astrophysicien de talent deviendra ainsi un vulgarisateur inoubliable.
Ses connaissances lui permettront également de comprendre précocement les menaces pesant sur notre environnement, et toutes les opportunités qu’offre la science pour le protéger.
Hubert Reeves ne cessera alors d’alerter sur la disparition des espèces et le bouleversement climatique. En 2001, il devient président de l'association Humanité et Biodiversité, avant d’être président honoraire de l’Agence française de la biodiversité.
Grand officier de l’Ordre national du Mérite et de la Légion d’honneur, il est également le premier Français à recevoir, en 2008, le Blue Planet Prize, qui récompense les efforts exceptionnels de la recherche scientifique contribuant à résoudre les problèmes environnementaux mondiaux.
Sylvie Retailleau, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, rend un hommage appuyé à l’astrophysicien de talent que fut Hubert Reeves, et à l’ensemble de ses engagements pour la transmission des connaissances, qui firent de lui un grand ambassadeur de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.