Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, a appris avec une grande tristesse la disparition d’Alain Abécassis, Inspecteur général de l’Éducation, du Sport et de la Recherche.
Le décès d’Alain Abecassis est une grande perte pour le ministère dans lequel il a mené une grande partie de son parcours professionnel et plus généralement pour l’enseignement supérieur auquel il était profondément attaché. Alain Abecassis était un haut-fonctionnaire exceptionnel, par son engagement, par sa capacité d’innovation, par son sens de la négociation, sa capacité à écouter et à résoudre les problèmes. Responsable jusqu’en 2019 du service commun à la direction générale de l'enseignement supérieur et de l'insertion professionnelle (DGESIP) et à la direction générale de la recherche et de l'innovation (DGRI), il a fait progresser des chantiers essentiels comme le développement de la Science Ouverte, la valorisation du doctorat ou le soutien aux évolutions de l’emploi scientifique lors de la préparation de la loi de programmation pour la recherche (LPR).
Le grand chantier d’Alain Abecassis restera celui de la modernisation des relations entre l’État et les universités. Il a été l’un des instigateurs et des acteurs de la politique contractuelle avec les universités qui a transformé ces relations. Il a créé et incarné la fonction de délégué général auprès de France Universités et est également à l’origine de la création de l’Agence de modernisation des universités. Il a ainsi contribué, à doter France Universités d’une capacité de réflexion et d’expertise qui ne peut qu’être bénéfique à notre enseignement supérieur. Il s’est consacré avec un immense courage à la réussite du cinquantenaire de France Universités.
Sa disparition laisse un grand vide et c’est bien tout le ministère qui s’associe à la tristesse de l’ensemble des acteurs de l’ESRI auquel il manque déjà.