Affichant la spécificité d’évaluer les missions "essentielles" de l’ESR, le classement THE permet de valoriser l’investissement des communautés universitaires françaises tant en matière de recherche qu’en formation, innovation, ou coopération internationale.
Classée dans le Top 50 du classement THE depuis 2018, l’Université Paris Sciences et Lettres conserve son rang de première université française avec une 14e place européenne et une 47e place mondiale. La progression de 24 places de l’Université Paris-Saclay (93e), aux côtés de Sorbonne Université (90e) et de l’Institut Polytechnique de Paris (95e), permet à la France de compter un établissement de plus que l’an passé parmi les 100 premières universités du classement. Sur la base de ce Top 100, la France se trouve en 8e position mondiale (+1) derrière les États-Unis, la Grande Bretagne, l’Allemagne, la Chine, l’Australie, les Pays-Bas et Hong Kong.
Au-delà de la progression remarquable de l’Université Paris Cité (114e ; +41) par rapport au palmarès 2022, le ministère salue l’entrée dans le classement de quatre nouveaux établissements : l’ENSTA Bretagne (601-800), l’ENTPE - École de l'aménagement durable des territoires (801-1000), l’IMT Nord Europe (1001-1200) et l’Université Sorbonne Nouvelle (1201-1500).
Sylvie Retailleau, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, félicite l’ensemble des 42 établissements français classés et tout particulièrement les chercheurs, enseignants-chercheurs, enseignants et personnels d’appui à la recherche qui permettent ces résultats par leur travail quotidien.
Ce palmarès illustre aussi le fruit de la politique d’investissement de l’État en recherche et en formation sur le temps long avec les différents programmes d’investissement d’avenir et France 2030 (IdEx, I-Site, ExcellencES …). 16 des 17 établissements porteurs d’une initiative d’excellence sont ainsi présents dans le classement, dont 8 dans le Top 500. Ces financements ont contribué à la transformation structurelle des établissements, à l’enrichissement de leur offre de formation et à la définition de leur signature scientifique. De même, 9 des 10 des établissements publics expérimentaux officiellement créés avant 2022 figurent parmi les 42 établissements classés. Ces résultats montrent aussi combien les leviers mis à disposition, notamment dans le cadre de la loi de programmation de la recherche, sont essentiels pour la reconnaissance du potentiel scientifique des universités françaises dans les années à venir.