En mettant à sa disposition des informations de haute qualité sur les performances scientifiques des universités et en offrant des approches complémentaires aux autres palmarès internationaux, le classement de Leiden permet de valoriser l’investissement des acteurs universitaires françaises tant en matière de publication scientifique qu’en sciences ouvertes, en coopération internationale ou en pourcentage des femmes parmi les auteurs de publication.
Le palmarès obtenu pour l’impact des publications (et plus spécifiquement le volume de publication) classe 14 d'entre eux dans le Top 500 (+1 par rapport à l’an dernier) dont 6 dans le Top 250. La France se trouve ainsi en 9e position mondiale (comme en 2022) sur la base du nombre d’établissements dans le Top 500, derrière la Chine, les États-Unis, l’Allemagne, la Grande Bretagne, l’Australie, la Corée du Sud, le Canada et l’Italie. Première université française du classement pour le volume de publications, l’Université Paris Cité est classée 16e européenne (+6) et 106e mondiale (+9). La présence de Sorbonne Université (110e), de l’Université Paris Saclay (123e) et d’Aix-Marseille Université (198e) permet à la France de conserver quatre établissements parmi les 200 « meilleures » universités mondiales.
Sylvie Retailleau, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, se félicite de la prise en compte des établissements publics expérimentaux dans ce palmarès 2023 qui voient sans exception leur position progresser. C’est en particulier le cas de CY Université qui fait son entrée dans le classement aux côtés des universités de Montpellier (225e, +63), Lille (383e, +4), Rennes (454e, +110) et Nantes (553e, +49) qui affichent toutes une progression. En classant 13 des 16 établissements issus de la politique de regroupement (loi du 12 décembre 2018 relative à l’expérimentation de nouvelles formes de rapprochement, de regroupement ou de fusion des établissements d’enseignement supérieur et de recherche), Leiden valorise le succès des nouveaux modèles d’universités françaises.
Au-delà de ces progressions remarquables par rapport au palmarès 2022, le ministère salue l’entrée dans le classement de deux autres établissements : l’Université Reims Champagne-Ardenne (1209e) et Bordeaux INP (1405e).
L’ensemble des six universités françaises classées dans le Top 250 a bénéficié de financements dans le cadre des différents programmes investissements d’avenir (particulièrement IDEX ou ISITE, Labex, Equipex) depuis plus de 10 ans. Ces financements ont contribué à la transformation structurelle des établissements, à l’enrichissement de leur offre de formation et à la définition de leur signature scientifique. Avec 16 des 17 établissements porteurs d’une initiative d’excellence représentés dans le classement, ces résultats montrent aussi combien les leviers mis à disposition, notamment dans le cadre de la loi de programmation de la recherche, sont essentiels pour la reconnaissance du potentiel scientifique des universités françaises dans les années à venir.
La France enregistre également des positions remarquables pour le degré de collaboration à l’international (Sorbonne Université 11e mondiale, Paris Cité en 19e, Paris-Saclay 28e – au total, sept universités françaises dans les 100 premières), le degré d’ouverture des articles scientifiques (Sorbonne université 76e mondiale – 82,3 % des publications en open access), confirmant ainsi la dynamique nationale impulsée par le plan national pour la science ouverte porté par le ministère, et pour la part des femmes parmi les auteurs de publications (Université Sorbonne Paris-Nord 187e mondiale – 41,1 % de femmes auteurs).
Enfin, la ministre souligne que ces résultats sont avant tout le fruit de l’investissement des chercheurs, des enseignants-chercheurs et de l’ensemble du personnel en appui à la recherche depuis des années. Leur engagement et la qualité de leurs travaux scientifiques permettent à la France de briller à l’international dans le domaine de la recherche.
Créé en 2011, le classement produit par le Centre for Science and Technology Studies (CWTS) de l’université de Leiden mesure la notoriété scientifique des établissements et de leur collaboration en recherche. Le palmarès 2023 classe 1411 établissements (1318 en 2022) selon quatre critères majeurs : le volume de publications et leur impact, le degré de collaboration, le degré d’ouverture des articles scientifique et la part de femmes parmi les auteurs. Le classement couvre cinq champs disciplinaires : Médecine, Physique, Sciences de la vie et de la terre, Mathématiques, Sciences humaines et sociales.