Accordée pour trois ans, la labellisation « science avec et pour la société » (Saps) du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation s’inscrit dans le prolongement des dispositions de la loi n°2020-1674 du 24 décembre 2020 de programmation de la recherche pour les années 2021 à 2030 et de la feuille de route ministérielle présentée en avril 2021. Assorti d’une dotation financière, ce label vise à renforcer la structuration du paysage institutionnel à travers la création d’un réseau partenarial adossés aux sites universitaires, et faciliter le déploiement des politiques publiques en faveur du dialogue entre sciences, recherche et société au cœur des territoires.
À qui s’adresse cet appel à projets ?
Tout site universitaire (établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel, communauté d'universités et établissements, grand établissement...) et notamment ceux ayant déposé un dossier dans le cadre de l’une des deux premières vagues de l'appel à projets « Excellence sous toutes ses formes » du quatrième programme d'investissement d’avenir (PIA4). Un organisme de recherche ou un centre de culture scientifique ne peut donc pas être porteur exclusif d’un dossier mais peut être associé à une candidature porté par un site universitaire.
Quels sont ses objectifs ?
Soutenir des projets innovants favorisant le développement de nouvelles interfaces de dialogue entre sciences, recherche et société et la structuration affirmée d’un réseau territorial grâce à des partenariats avec les acteurs de la médiation et de la communication scientifiques comme avec les institutions et collectivités territoriales.
Quels sont les principaux attendus ?
Le projet déposé devra répondre à un cahier des charges précis comprenant notamment :
- un engagement stratégique porté par l’équipe de gouvernance ;
- un partenariat fort avec les acteurs de médiation et de communication scientifiques tel que les muséums d’histoire naturelle, les musées, les centres de culture scientifique, technique et industrielle, les acteurs associatifs, les médias... ;
- une collaboration soutenue avec les collectivités territoriales ;
- un socle commun d’initiatives et d’actions ;
- et enfin, un processus d’auto-évaluation.