Le palmarès obtenu pour l’impact des publications classe 13 d'entre eux dans le Top 500, 4 dans le Top 200 et 1 dans le Top 100. La France se trouve ainsi en 9e position mondiale (comme en 2021) sur la base du nombre d’établissements dans le Top 500, derrière la Chine, les États-Unis, l’Allemagne, la Grande Bretagne, la Corée du Sud, l’Australie, le Canada et l’Italie. Première université française du classement pour l’impact des publications, Sorbonne Université est classée 14e européenne et 97e mondiale. La présence de l’Université Paris Saclay (112e), de l’Université Paris Cité (115e) et d’Aix-Marseille Université (194e) permet à la France de conserver 4 établissements parmi les 200 "meilleures" universités mondiales.
Mme Sylvie RETAILLEAU, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche se félicite de la prise en compte des nouveaux périmètres des établissements publics expérimentaux créés dans ce classement 2022 dont certains voient leur position progresser. C’est en particulier le cas de l’université de Montpellier, qui progresse de 18 places. En classant 11 des 14 établissements issus de la politique de regroupement (loi du 12 décembre 2018 relative à l’expérimentation de nouvelles formes de rapprochement, de regroupement ou de fusion des établissements d’enseignement supérieur et de recherche), Leiden reconnaît le succès des nouveaux modèles d’universités françaises.
L’ensemble des universités françaises classées dans le Top 200 a bénéficié de financements dans le cadre des différents programmes investissements d’avenir (IDEX ou ISITE, Labex, Equipex…) depuis plus de 10 ans. Ces financements ont contribué à la transformation structurelle de ces établissements et à la définition de leur signature scientifique.
La France enregistre également des positions remarquables pour le degré de publications en collaboration (Toulouse INP – 5e mondiale avec 98,6 % des publications en collaboration), le degré d’ouverture des articles scientifiques (Sorbonne université 76e mondiale – 79,0 % des publications en open access) et pour la part des femmes parmi les auteures (Université Sorbonne Paris-Nord – 40,8 % de femmes auteurs).
La France poursuit la mise en œuvre d’une politique volontariste pour la reconnaissance du potentiel scientifique des universités françaises dans le monde entier. Les leviers mis à disposition des établissements dans le cadre de la loi de programmation de la recherche (augmentation du budget, création de chaires de professeur junior, augmentation des crédits alloués à l’ANR, valorisation du doctorat, etc.) permettront d’intensifier la production scientifique en termes de publications, notamment, et d’améliorer l’attractivité vis-à-vis des chercheurs internationaux.
Créé en 2011, le classement produit par le Centre for Science and Technology Studies (CWTS) de l’université de Leiden mesure la notoriété scientifique des établissements et de leur collaboration en recherche. Le palmarès 2022 classe 1318 établissements selon 4 critères majeurs : le volume de publications et leur impact, le degré de collaboration, le degré d’ouverture des articles scientifique et la part de femmes parmi les auteurs. Le classement couvre 5 champs disciplinaires : Médecine, Physique, Sciences de la vie et de la terre, Mathématiques, Sciences humaines et sociales.