Cela transparaît dans deux actions qui agissent pour faire savoir au plus grand nombre l’utilité de la science et de la technologie dans le monde sociétal contemporain.
Après la Deuxième Guerre mondiale, la France se réorganise administrativement, les universités et les organismes de recherche se (re)créent ou s’étendent, les laboratoires initient avec succès des travaux à l’échelle française et européenne dans plusieurs domaines des sciences et connaissent ainsi un dynamisme important. De nombreux instruments scientifiques et processus innovants sont alors utilisés. Garder cette mémoire matérielle (instruments) et immatérielle (savoir-faire) comme connaissance et support pour expliquer une partie de la recherche contemporaine est l’objectif de la mission nationale de sauvegarde du patrimoine scientifique et technique appelée « Patstec ». Créée en 2003, elle est pilotée par le Conservatoire national des arts et métiers à Paris et déclinée dans toutes les régions. Cette sauvegarde, et valorisation se fait en lien avec un réseau national sur l’ensemble du territoire.
Un autre exemple de dialogue est celui initié par l’Association nationale des conservateurs, des professionnels des musées et autres professionnels des patrimoines (AGCCP), fondée en 1922 et reconnue d’utilité publique en 1932. Les professionnels des musées de France y échangent à l’échelle française et internationale sur leurs missions, sur la gestion des collections, les expositions, la muséographie de leurs musées. Ils présentent également aux publics jeunes et adultes, les spécificités de chaque domaine muséal, dont la diffusion d’une culture scientifique et technique. L’AGCCPF, dont nous avons fêté le centenaire en octobre 2022 au Louvre-Lens et au palais des Beaux-arts de Lille, s’ouvre dorénavant à tous les professionnels des musées et des patrimoines.