En France, nous avons la chance d’avoir pu programmer la montée en puissance du soutien à ce dialogue à travers des moyens financiers et humains, incluant une reconnaissance institutionnelle de l’investissement des chercheurs, un développement des sciences participatives ouvertes au plus grand nombre sous la direction des chercheurs, l’allocation de moyens portés par la volonté de soutenir les acteurs de la culture scientifique, technique et industrielle dans leur diversité.
Lancée par la loi de programmation de la recherche pour les années 2021 à 2030, une perspective nouvelle s’ouvre, avec pour objectif la consolidation d’un écosystème axé sur le triptyque « sciences, recherche et société » où de nouvelles interfaces se créent, se développent, s’entremêlent pour tisser un réseau d’acteurs professionnalisés et diversifiés : établissements, organismes, laboratoires, associations, sociétés savantes, musées, médias, entreprises, milieu scolaire… La place de la science et de la recherche dans la société s’en trouve revalorisée.
Année après année, la Fête de la science, célébrée depuis plus de 30 ans, devient la pointe d’un iceberg qui grandit, constitué des mille et une actions engagées par les acteurs de la culture scientifique, technique et industrielle. De fait, cet engagement au cœur de la société, de notre démocratie, reste une nécessité, comme nous l’avons encore constaté récemment avec la propagation des fausses nouvelles, de théories farfelues, en santé ou sur le changement climatique par exemple. L’acculturation du public, des publics — dès le plus jeune âge — à la démarche et à la méthode scientifique reste notre meilleur atout pour atteindre nos objectifs.