En l’espace d’une année, 16 des 21 mesures du plan ont été réalisées ou sont en voie de réalisation. Des formations ont été proposées à près d’un millier de personnes, et des outils (MOOC, fiche-réflexe, guide de prévention des risques festifs destiné notamment aux évènements d’intégration en cours, etc.) sont désormais mis à disposition. Ces formations et outils suscitent l’intérêt des différents acteurs concernés. Des cellules de signalement sont également en cours de déploiement, et sont rendues plus lisibles par l’actualisation régulière d’une cartographie des dispositifs de signalement.
Il s’agit aujourd’hui d’aller plus loin et de renforcer encore les mesures pour ne rien laisser passer.
C’est la raison pour laquelle la ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche Sylvie Retailleau, annonce aujourd’hui avec Isabelle Rome, ministre déléguée auprès de la Première ministre chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l’Égalité des chances, un renforcement des moyens alloués à la lutte contre les violences sexistes et sexuelles. Cette décision s’inscrit dans la continuité des engagements et des priorités du président de la République et de la Première ministre.
Tout d’abord, le budget dédié sera doublé dès 2023, passant de 1,7 à 3,5 millions d’euros annuels. Il permettra notamment d’augmenter le nombre de personnes formées, mais également de recruter des référents VSS chargés d’accompagner les établissements dans la mise en place des dispositifs de prévention, d’accompagnement et de signalement.
Par ailleurs, 1,2 million d’euros vont être versés pour soutenir les projets de 73 associations et établissements. La lutte contre les violences sexistes et sexuelles s’appuie en effet sur leur engagement, leur expérience, et leurs actions de terrain. La liste de ces lauréats, subventionnés jusqu’à 60 000 euros, est disponible dans le dossier de presse accessible en bas de page.
Enfin, une campagne de sensibilisation au consentement va être déployée sans délais dans les établissements d’enseignement supérieur et sur les réseaux sociaux. Intitulée "Sans oui, c’est interdit", cette campagne vise à accompagner un changement durable des mentalités, et à faciliter les échanges autour de la notion de consentement.
Alors que l’enseignement supérieur constitue un espace de construction de l’avenir pour près de 3 millions d’étudiantes et d’étudiants, aucune menace ou mise en danger ne saurait y être tolérée. Sylvie Retailleau et Isabelle Rome demeureront, collectivement avec l’ensemble des acteurs, particulièrement engagées dans le déploiement de ce plan et dans la lutte contre toute violence sexiste ou sexuelle.