N° 21-10
|Novembre 2021
Les écarts de rémunération entre les femmes et les hommes enseignants-chercheurs universitaires
L’effet de ségrégation des corps est la principale cause de l’écart de rémunération entre les sexes. L ’effet démographique au sein des corps universitaires est principalement lié à une féminisation récente du recrutement des professeurs. À corps-grade-échelon identique, seul l’effet « primes » est source d’écart de rémunération. Les femmes ont des rémunérations inférieures à celles des hommes dans tous les types d’établissement. L’effet « démographique » est la principale cause des écarts de rémunération au sein des corps enseignants de l’enseignement supérieur.
Date de parution
Éditeur(s) :
Ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche
Présentation
L’outil de calcul d’indicateurs d’écart de rémunération entre les femmes et les hommes, conçu par la DGAFP, montre que parmi les universitaires, les femmes ont une rémunération brute moyenne inférieure de 406 € par mois. 61 % de cet écart correspond à l’effet « ségrégation des corps » : le corps des professeurs des universités est le mieux rémunéré avec une proportion de femmes bien plus faible (28 %) que dans le corps des maîtres de conférences (45 %). 22 % de l’écart est dû à l’effet « démographique au sein des corps », c’est-à-dire à une plus faible proportion de femmes dans les grades-échelons les plus rémunérateurs. La part de l’effet « primes », qui correspond à l’écart d’indemnité à corps-grade-échelon identique, est de 14 %, et seulement 4 % de l’écart correspond à l’effet « temps partiel ». Les femmes universitaires ont des rémunérations inférieures à celles des hommes dans tous les types d’établissement, ainsi que dans la plupart des autres filières et corps enseignants du supérieur.
Fiche technique
Éditeur(s) :
Ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche ,
Langue : Français
Identifiant : NI DGRH 21-10
Date de parution :
Édition : Novembre 2021
Type de publication : Revue