Démocratiser l'enseignement supérieur et accompagner chaque étudiant dans la construction d'un parcours académique qu'il a choisi est au coeur de chaque action engagée par le ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation avec la loi ORE.
Dans son rapport, le comité reconnaît les avancées permises par la loi en faveur de la réussite étudiante, notamment grâce à l'introduction, pour la première fois, d'un accompagnement personnalisé et à la création de parcours adaptés pour les lycéens et étudiants. Le rapport souligne en particulier combien la loi a permis d'instaurer, pour les acteurs de l'orientation et de la formation des étudiants, un cadre propice permettant d'assurer aux jeunes une transition sécurisée entre le lycée et l'enseignement supérieur.
Ce rapport souligne que les enjeux de la mise en oeuvre de la loi ORE dépassent de loin la seule plateforme Parcoursup et formule des préconisations visant à renforcer la transparence, mais aussi et la pertinence des outils de mesure de la réussite étudiante.
Conformément aux préconisations du rapport qui invite à poursuivre l'effort de transparence entrepris depuis le vote de la loi ORE, une étape supplémentaire sera franchie avec la mise en ligne, dès aujourd'hui sur la plateforme d'opendata « Data ESR », des principales données de bilan de Parcoursup. Cette base de données en accès libre permet d'observer de manière synthétique, pour chaque établissement de l'enseignement supérieur et pour chaque formation, la demande et la satisfaction de celle-ci, ainsi que le profil des candidats et celui des admis de la campagne 2018.
A partir de 2020, dès l'ouverture de la campagne de Parcoursup en janvier, ces mêmes données synthétiques par formation, basées sur celles de la campagne précédente, seront immédiatement disponibles en ligne.
Par ailleurs, s'agissant d'améliorer la mesure de la réussite étudiante, la ministre lancera pour l'année 2020 un appel à manifestation d'intérêt (AMI) pour des projets de recherche portant notamment sur les mécanismes d'orientation à l'entrée dans l'enseignement supérieur et sur la mesure de la réussite étudiante.
Pour l'année universitaire qui s'ouvre, l'enjeu pour le ministère est en effet d'amplifier les actions sur la réussite en licence, ce qui implique de disposer d'outils partagés d'évaluation de celle-ci. Si les données d'ensemble manquent encore, les premiers éléments établis par filière sont d'ores et déjà encourageants : le taux de réussite en première année de STAPS est plus haut que l'année dernière : 42.69% en 2017-2018, et 54.39% en 2018-2019, soit une augmentation de 11.7 points. Sur la base de ces premières données ainsi que des travaux conduits par l'IGAENR, le ministère procédera désormais à la consolidation d'indicateurs d'ensemble, permettant à la fois de quantifier la persévérance des étudiants et leur succès.
Dans cette optique, les préconisations formulées par les membres du Comité de suivi de la Loi Orientation et Réussite des Etudiants, que Frédérique Vidal tient à remercier pour leur engagement, seront à l'avenir déclinées dans les travaux conduits par le ministère, en mobilisant l'expertise scientifique sur la loi ORE. Quant au suivi des recommandations relatives à la transparence, il incombera au comité éthique et scientifique de Parcoursup (CESP), dont Isabelle Falque-Perrotin, conseillère d'Etat et ancienne présidente de la CNIL, a pris la présidence. En accord avec son président Achille Braquelaire, professeur à l'université de Bordeaux, des membres du comité de suivi rejoindront ce comité, qui sera donc composé à l'avenir de 7 membres : Isabelle Falque-Pierrotin, Gérard Berry, Catherine Moisan, Max Dauchet, Jean-Richard Cytermann, Isabelle Roussel et Jean-Marie Filloque, dont Frédérique Vidal salue l'engagement en faveur de l'amélioration de l'orientation et de la réussite de tous les étudiants.
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