Dans ce cadre, la ministre a confié en juin 2018 une mission à l’I.G.A.E.N.R. et à l’entrepreneur Albert Meige, visant à évaluer le plan PEPITE mais aussi à formuler des propositions pour renforcer l’ambition et l’efficacité de nos politiques en faveur de l’entrepreneuriat étudiant. Les auteurs du rapport ont présenté ce jeudi 17 janvier les conclusions de leurs travaux à la ministre.
Le rapport de la mission souligne que le concept PEPITE est pertinent, mais qu’il peut être renforcé et professionnalisé, sur l’ensemble du territoire. Ainsi, les étudiants sensibilisés à l’entrepreneuriat sont de plus en plus nombreux, mais beaucoup d’étudiants n’ont pas accès à l’entrepreneuriat. Il est donc nécessaire de développer les formations à l’entrepreneuriat et de mettre en place un accompagnement renforcé pour les étudiants qui souhaitent créer une activité.
La création du statut national d’étudiant-entrepreneur permet à un nombre d’étudiants en forte croissance de bénéficier de facilités pour mener de front leurs études et un projet de création d’entreprise. Depuis sa mise en place, près de 8000 étudiants en ont bénéficié. Ils étaient 637 en 2014-2015, ils sont 3 700 en 2018.
Frédérique Vidal a déclaré : "l’entrepreneuriat étudiant est un sujet essentiel, auquel je suis personnellement très attachée. J’annoncerai dans les prochains mois des mesures pour que notre modèle d’entrepreneuriat étudiant change de dimension."