Ce dispositif, pour éviter les pertes de compétences en R&D et soutenir l’insertion des jeunes diplômés au sein des entreprises, a tenu ses promesses.
Il a permis l’hébergement transitoire au sein de laboratoires de recherche publics des personnels d’entreprises et le renforcement des liens entre la recherche publique et la recherche privée. Y était éligible tout établissement public de recherche ou structure de recherche à but non-lucratif investie d’une mission de recherche.
En prenant en charge une partie de la rémunération de chercheurs qui sont affectés à une collaboration de recherche entre une entreprise et un laboratoire public, l’État a ainsi soutenu le maintien en emploi de chercheurs du privé et le recrutement de jeunes diplômés, à hauteur d’un ticket moyen de 100 000 euros par personnel de R&D bénéficiaire. La mesure a permis la préservation de 1 400 emplois et un montant total d’engagement de 149 millions d’euros.
Au-delà de l’aspect quantitatif, la mesure apporte aussi une réelle satisfaction du point de vue qualitatif. Elle a en effet permis de préserver l’emploi de jeunes diplômés ou d’en faciliter l’insertion professionnelle dans un contexte d’incertitude économique forte. Principales bénéficiaires, les TPE/PME ont, par cet intermédiaire, très souvent amorcé un premier contact avec la recherche publique, et ont pu se lancer dans des projets qu’elles reportaient depuis plusieurs mois.
Cette mesure de préservation de l’emploi de R&D faisait partie du plan national de relance et de résilience (PNRR), lequel s’inscrit, au niveau européen, dans le plan de relance NextGenerationEU. Intégralement financée par des fonds européens, elle a été opérée par l’Agence Nationale de Recherche via un conventionnement spécifique avec l’État.