Cette troisième vague confirme la possibilité pour l’État de transférer à titre gratuit aux établissements d’enseignement supérieur, après qu’ils en ont fait la demande, la pleine propriété des biens immobiliers de l’État qui leur sont actuellement affectés ou mis à leur disposition.
Les deux premières vagues de dévolutions, la première engagée en 2011 et la deuxième en 2017, ont apporté la confirmation de la dynamique positive engendrée par ce processus. Les établissements peuvent ainsi disposer de leviers pour valoriser leur patrimoine et dégager de nouvelles ressources pour entretenir leur parc. La dévolution constitue un signal fort à l'égard des collectivités locales et permet d'ancrer davantage les opérateurs dans le tissu urbain et les territoires.
Dix ans après le lancement de cette démarche au bénéfice des établissements ayant accédé aux responsabilités et compétences élargies (RCE), ce sont sept universités (Clermont 1, Toulouse 1, Poitiers, Aix-Marseille, Bordeaux, Caen et Tours) qui bénéficient à ce jour de cette liberté de gestion et de valorisation du patrimoine public.
Cette troisième vague permettra, pour les établissements qui le souhaitent, de s’engager dans ce processus à travers un mécanisme de dévolution partielle de l’immobilier, étape dans le processus de dévolution totale qui restera la norme.
Les établissements qui souhaitent s’engager dans cette nouvelle étape sont invités à manifester leur intérêt d’ici le 15 janvier 2022 auprès des services du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.