Neptune
Doté d'un budget total de 1,5 million d'euros, ce programme a bénéficié d'un financement de l’État dans le cadre du Programme prioritaire de recherche « Sport de très haute performance ».
Ce projet est porté par Ludovic Seifert de l’Université de Rouen et associe la Fédération Française de Natation, la Fédération Française Handisport, l'Université de Picardie Jules Verne, l'Université Sorbonne Paris Nord, l'Université Rennes 2, l'Université de Lille, l'ENS Rennes, l’École Centrale Lyon, INSA Lyon, INSA Rouen, ENPC, l'INSEP.
Objectif : développer ou améliorer des outils et des méthodes pour mieux suivre, analyser, optimiser les performances des athlètes.
Trois domaines de recherche ont été identifiés : le suivi automatique et les stratégies de course, la coordination motrice et la propulsion, et la résistance à l'eau. Le projet Neptune permet aux entraîneurs comme aux sportifs de s'appuyer sur des données concrètes, tangibles et scientifiques.
Suivi automatique et stratégies de course
L'objectif est de développer un système automatique et précis pour suivre et analyser les performances des nageurs lors de la compétition et de l'entraînement.
Ce travail permet un suivi semi-automatique de tous les nageurs en compétition grâce à des caméras filmant en vue aérienne d'une part, et des caméras sous-marines d'autre part. En outre, grâce au développement d’une intelligence artificielle, il est possible de suivre automatiquement un squelette de nageur. Cette technologie est utilisée pour l’étude des départs, des coulées et de la nage dans différentes parties du projet.
Coordination motrice et propulsion
L'objectif est d'utiliser des capteurs portables pour améliorer la technique de nage et maximiser les performances.
Des capteurs miniatures et portables sont mis à contribution pour identifier les points clés du cycle de nage et proposer des modèles d’optimisation de trajectoire.
Résistance à l'eau
L'objectif est de minimiser la traînée de l'eau pour optimiser l'efficacité et l'économie de nage.
Il s'agit ici de se focaliser sur les résistances aquatiques et l'effet d'aspiration car la haute performance et l'économie ne sont pas seulement dues à une propulsion efficace mais aussi à la minimisation des résistances passives et actives.