Paraperf
Doté d'un budget total de 7,5 millions d'euros, ce programme a bénéficié d'un financement de l’État, à hauteur de 2,2 millions d'euros, dans le cadre du Programme prioritaire de recherche « Sport de très haute performance ».
Le projet cherche à personnaliser les parcours et optimiser les équipements des sportifs paralympiques en vue des Jeux de Paris 2024. Ce projet est porté par Jean-François Toussaint de l’INSEP et associe la Fédération Française Handisport, la Fédération Française de Tir, la Fédération Française de Badminton ainsi que l'Université Paris Cité, l'Université de Toulon, le CERAH, le CNRS, l'Université de Toulouse, Aix-Marseille Université, l'UVSQ, l'ENS Lyon, l'Université de Bordeaux, l'Université de Montpellier, l'Université Côte d’Azur, l'Institution Nationale des Invalides, le Centre de Médecine Physique et de Rééducation, l'entreprise AtoutNovation et l'AP-HP.
Objectif : maximiser les chances de podium pour nos athlètes aux Jeux paralympiques 2024
Le projet vise à donner les outils pour la détection, l’accompagnement et la personnalisation des parcours et équipements pour amener les athlètes handisport vers la très haute performance.
Il utilise une approche interdisciplinaire pour prendre en compte les performances, les adversaires, les équipements et les facteurs socio-environnementaux de chaque athlète.
Les fédérations ont reconnu la nécessité de recherches pour mieux comprendre les besoins des athlètes depuis les Jeux Paralympiques de 2016. La relation entre la performance et l'âge chez les athlètes valides a permis de détecter les jeunes talents, et il est important de développer des méthodes adaptées pour guider les athlètes paralympiques vers la très haute performance tout en tenant compte de leurs handicaps spécifiques et de la compétitivité de chaque épreuve.
Des améliorations ergonomiques ont également été au centre du programme pour les athlètes en fauteuil roulant, notamment pour la planification de la charge de travail et l'évaluation des risques.
Enfin, le projet prend en compte les facteurs socio-environnementaux tels que le contexte social, les classifications et les interactions avec les accompagnateurs, les familles, les équipes soignantes, les sportifs valides ou les médias.