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La rupture du contrat de communication
Date de création :
11.06.2014Auteur(s) :
Patrick CHARAUDEAUPrésentation
Informations pratiques
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Description de la ressource
Résumé
Nous discuterons ici la transgression du contrat de communication dans des campagnes publicitaires de Benetton. Tout en donnant à ses affiches l'indice essentiel du domaine de communication publicitaire (le nom de la marque), elles traitent de sujets qui ne sont pas prévus par le contrat publicitaire . Celui-ci, en effet, exclut qu'il soit traité d'événements se produisant dans l'espace public ou mettant en cause la morale sociale. Or, c'est ce qu'ont fait les campagnes Benetton. Le problème posé par celles-ci n'est pas qu'elles aient traité de la guerre en Bosnie, ni du Sida, ni du racisme, c'est qu'elles l'aient fait dans le cadre d'une publicité commerciale. Autrement dit, ce que l'on peut reprocher à ces campagnes, c'est d'avoir triché avec les contrats. Elles se présentent comme une campagne humanitaire qui répond à un contrat de communication civique : "informer pour faire agir de façon solidaire" , alors que leur finalité répond à une campagne commerciale dont le contrat est de consommation : « séduire pour faire acheter ». Il s'agit donc ici d'une transgression portant sur l'une des composantes du contrat de communication publicitaire, le propos : au lieu de vanter un bien de consommation, est traitée une information renvoyant à la vie publique, sociale et politique.
"Domaine(s)" et indice(s) Dewey
- Editeurs institutionnels (archives, bibliothèques, centres de documentation, musées, universités...) (070.594)
- Sciences naturelles et fondamentales / Ouvrages généraux et divers (500)
Domaine(s)
- 070.594
- 500
Document(s) annexe(s)
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- LOMv1.0
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