cours / présentation

Giono, la mémoire à l'oeuvre : Mémoire et vécu (1)

"Giono : la mémoire à l'oeuvre". Colloque international organisé par le laboratoire "Patrimoine, Littérature, Histoire" (PLH), équipe "Littérature et Herméneutique" (Université du Mirail) ) avec la participation de l'Association des Amis de Jean Giono et en présence de Sylvie Durbet-Giono, fille de ...

Date de création :

20.03.2008

Auteur(s) :

Jean-Yves LAURICHESSE, Mireille SACOTTE, Marie-Anne ARNAUD-TOULOUSE, André-Alain MORELLO

Présentation

Informations pratiques

Langue du document : Français
Type : cours / présentation
Niveau : licence, master, doctorat
Durée d'exécution : 2 heures 34 minutes 34 secondes
Contenu : vidéo
Document : video/mp4
Poids : 446.99 Mo
Droits d'auteur : libre de droits, gratuit
Droits réservés à l'éditeur et aux auteurs. Tous droits réservés à l'Université Toulouse II-Le Mirail et aux auteurs.

Description de la ressource

Résumé

"Giono : la mémoire à l'oeuvre". Colloque international organisé par le laboratoire "Patrimoine, Littérature, Histoire" (PLH), équipe "Littérature et Herméneutique" (Université du Mirail) ) avec la participation de l'Association des Amis de Jean Giono et en présence de Sylvie Durbet-Giono, fille de Jean Giono. Université Toulouse II-Le Mirail, 20-22 mars 2008. Ouverture du colloque et 1ère demi-journée : "Mémoire et vécu", présidée par Jean ARROUYE (Université de Provence). Interventions : - Discours d'ouverture du colloque, Daniel Filâtre (Président Univ. Toulouse-Le Mirail) et Jacques MENY (Association Les Amis de Jean Giono). - "Petits bagages de loups" : la mémoire et l'oubli chez quelques personnages gioniens, Jean-Yves LAURICHESSE (Univ. Toulouse-Le Mirail). - Mais où sont les neiges d'antan ? [ sur "Un de Baumugnes"], Mireille SACOTTE (Univ. Paris III). - La mémoire des objets, Marie-Anne ARNAUD-TOULOUSE (Univ. de Dijon). - Dans la mémoire heureuse d'Angelo, André-Alain MORELLO (Université du Sud, Toulon). Associée par-dessus tout à la peinture de paysages dynamisés par l'imagination ainsi qu'au génie du conteur, avec tout ce que cela suppose d'élan prospectif, l'oeuvre de Giono ne vient pas spontanément à l'esprit des spécialistes de la mémoire. Même dans les textes les plus « autobiographiques », l'imaginaire semble l'emporter sur la composante mnésique, tandis que les oeuvres proprement romanesques reflètent plus volontiers un art de saisir le moment présent dans son acuité sensorielle et émotionnelle et une aptitude à regarder vers l'avant. Cette poétique de l'instant et cet élan prospectif ne peuvent toutefois occulter tous les échos du passé dont résonne l'oeuvre de Giono. « Dans ses mille alvéoles, l'espace tient du temps comprimé », écrit Bachelard. Bien au-delà des seules Chroniques romanesques , tout le « Sud imaginaire » (Faulkner est ici une référence majeure) est plein d'un « passé d'anecdotes et de souvenirs » qui le constitue en territoire littéraire. Différentes dimensions de la mémoire s'y déploient : mémoire personnelle (l'enfance, bien sûr, ce « gisement profond de mon sol mental » selon Proust, mais aussi les joies, les passions, les épreuves de l'âge adulte, dont l'écriture porte trace) ; mémoire familiale (les origines piémontaises et la légende qui en découle, fondatrice du « Cycle du Hussard ») ; mémoire collective (la guerre, traumatisme originel, où s'articulent destin individuel et destin partagé) ; mémoire historique (ces temps anciens - le XIX e siècle, mais aussi plus loin en amont - dans lesquels Giono cherchera de plus en plus une évasion lucide) ; mémoire mythique , quand l'écrivain puise dans le fond archaïque des peurs et des fantasmes ancestraux et, plus fasciné par « la nuit des temps » que nostalgique du « bon vieux temps », s'engage selon Jacques Chabot dans « une anamnèse interminable », une « quête, sans espoir, des origines »... Rien de « passéiste » ici, en effet, contrairement à l'idée reçue, car le passé ne prend sens chez Giono que dans ce présent où l'écriture s'en saisit, l'inscrit, voire l'invente, où la mémoire se fait oeuvre . Explorer « la mémoire à l'oeuvre », c'est donc explorer aussi bien le rôle de la mémoire dans la genèse de l'oeuvre que la représentation de la mémoire, de ses processus, de ses images, dans l'oeuvre même.

"Domaine(s)" et indice(s) Dewey

  • Littérature française : Histoire et étude par points spécifiques (courants littéraires, thèmes etc.) (840.92)

Domaine(s)

  • Lettres classiques
  • Littérature française et de langue française
  • Littérature moderne et contemporaine

Intervenants, édition et diffusion

Intervenants

Fournisseur(s) de contenus : Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM, Jean JIMENEZ

Édition

  • Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM

Diffusion

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Document(s) annexe(s)

Fiche technique

Identifiant de la fiche : 3834
Identifiant OAI-PMH : oai:canal-u.fr:3834
Schéma de la métadonnée : oai:uved:Cemagref-Marine-Protected-Areas
Entrepôt d'origine : Canal-U

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