cours / présentation

Des richesses écologiques aux spécificités de l’hydrosystème justifiant la mise en Réserve

L’objectif de cette séquence est de présenter les paysages, l’histoire de la formation du bolsón endoréique de Mapimí, la biodiversité floristique, l’hydrologie et les conditions climatiques afin de comprendre l’organisation des milieux. La région de Mapimí se situe au nord du Mexique dans le d...

Date de création :

04.06.2018

Présentation

Informations pratiques

Langue du document : Espagnol, Français
Type : cours / présentation
Niveau : enseignement supérieur
Durée d'exécution : 14 minutes 14 secondes
Contenu : vidéo
Document : video/mp4
Poids : 77.91 Mo
Droits d'auteur : libre de droits, gratuit
Droits réservés à l'éditeur et aux auteurs. Licence Creative Commons : Paternité - Pas d'Utilisation Commerciale - Partage Des Conditions Initiales A l'Identique 2.0

Description de la ressource

Résumé

L’objectif de cette séquence est de présenter les paysages, l’histoire de la formation du bolsón endoréique de Mapimí, la biodiversité floristique, l’hydrologie et les conditions climatiques afin de comprendre l’organisation des milieux. La région de Mapimí se situe au nord du Mexique dans le désert de Chihuahua qui recouvre 350 000 km2, représentant plus de 13 % du territoire du Mexique. La Réserve de Biosphère occupe une superficie de 342 387 hectares étendus sur 3 régions : Durango, Chihuahua et Coahuila. La zone aride de Mapimí constitue un plateau situé entre 1 000 et 1 300 mètres d’altitude. Elle est encadrée par deux importantes chaînes de montagnes, la Sierra Madre Occidental et la Sierra Madre Oriental dont l’altitude varie entre 1 800 et 3 200 mètres. La ressource naturelle de la réserve de Mapimí est très originale et spécifique, elle présente de nombreux usages. Le mesquite est utilisé comme bois de chauffage, c’est aussi une plante mellifère, les agaves servent de clôtures ou sont utilisés pour la fabrication d’alcools, le pastizal est utilisé comme pâturage, les fleurs de raquettes sont consommées par les hommes et les animaux, la candelilla sert à extraire de la cire, le chaparro, le jatropha, la soude et les euphorbes ont de nombreux usages médicaux… Depuis des générations, la spécificité et la pauvreté de ce milieu désertique ont entraîné les populations locales à utiliser au mieux la ressource locale.

"Domaine(s)" et indice(s) Dewey

  • Environnement (363.7)

Domaine(s)

  • Économie sociale
  • Problèmes d'environnement
  • Environnement

Document(s) annexe(s)

Fiche technique

Identifiant de la fiche : 45837
Identifiant OAI-PMH : oai:canal-u.fr:45837
Schéma de la métadonnée : oai:uved:Cemagref-Marine-Protected-Areas
Entrepôt d'origine : Canal-U

Voir aussi

Canal-U
Canal-U
04.06.2018
Description : L’idée de la zone protégée émerge au début des années 1970 et se matérialise en 1977 d’abord par une « reserva forestal integral » établie par Décret de l’Etat de Durango. Avec l’adhésion au programme MAB la même année, elle portera aussi le statut de « reserva de biosfera y refugio faunistico ...
  • écologie
  • réserve de biosphère
UVED
UVED
18.10.2018
Description :

L’intégration des communautés aux prises de décision et aux actions est un point emblématique des réserves de biosphère. La participation dans le cas de Mapimí s’initie par la présence de la population aux assemblées du Consejo Asesor et de la CONANP aux réunions des 11 ejidos de la réserve, ce qui permet des échanges avec les usagers des ressources comme les éleveurs.

La situation géographique – à cheval sur 3 états - et la taille de la réserve - avoisinant 340 000 ha - constituent néanmoins une difficulté dans la mise en œuvre de la participation : si le Consejo Asesor compte 50 % des habitants et des propriétaires, le processus participatif n’est pas efficace en tout point de la réserve et certaines communautés éloignées ou plus réticentes à l’outil restent moins intégrées même si la situation évolue sous les initiatives des 6 membres de la CONANP locale. La participation apparait ainsi essentielle au maintien de la principale activité, l’élevage bovin, ainsi les principales actions rencontrant une bonne adhésion portent sur la lutte antiérosive via la construction de murets permettant le ralentissement des eaux de ruissellement ou la re-végétalisation par des fossés diguettes ensemencés de graines natives. La contribution des habitants aux diagnostics et initiatives de restauration est de fait vectrice d’une meilleure acceptation et construction commune des stratégies de gestion. Les évaluations des actions sur les sols, sur la couverture et la diversité des pâturages, sur la tortue et l’aigle, espèces emblématique de la réserve, constituent des mesures clés pour le programme de gestion, son acceptation, sa diffusion et sa reconduction. Le programme sur la culture, axe considéré comme transversal, demeure un point important dans l’appropriation du processus et le changement des comportements, en particulier pour la tortue… de conclure sur les bonnes réponses de la communauté et l’importance de la participation pour le bon développement de projet de développement

  • réserve de biosphère