cours / présentation

Une réserve à deux temps : une gestion moins tournée vers l’écologie avec le changement de coordinateur

L’idée de la zone protégée émerge au début des années 1970 et se matérialise en 1977 d’abord par une « reserva forestal integral » établie par Décret de l’Etat de Durango. Avec l’adhésion au programme MAB la même année, elle portera aussi le statut de « reserva de biosfera y refugio faunistico ». O...

Date de création :

04.06.2018

Présentation

Informations pratiques

Langue du document : Espagnol, Français
Type : cours / présentation
Niveau : enseignement supérieur
Durée d'exécution : 8 minutes 56 secondes
Contenu : vidéo
Document : video/mp4
Poids : 49.48 Mo
Droits d'auteur : libre de droits, gratuit
Droits réservés à l'éditeur et aux auteurs. Licence Creative Commons : Paternité - Pas d'Utilisation Commerciale - Partage Des Conditions Initiales A l'Identique 2.0

Description de la ressource

Résumé

L’idée de la zone protégée émerge au début des années 1970 et se matérialise en 1977 d’abord par une « reserva forestal integral » établie par Décret de l’Etat de Durango. Avec l’adhésion au programme MAB la même année, elle portera aussi le statut de « reserva de biosfera y refugio faunistico ». On observera alors deux phases dans l’histoire de la RBM : la première 1977-2000 se caractérise par une Réserve de Biosphère sous la tutelle de l’INECOL et une prédominance des actions de conservation et d’investigations. Cette première phase est marquée par un foisonnement des actions de recherche et sera reconnue comme utile à la bonne connaissance des ressources et des acteurs pour de meilleures actions. Un virage s’amorce au cours des années 1990 avec l’arrivée de l’ORSTOM qui ouvre sur de nouveaux thèmes de recherche et avec la publication de divers textes de Gonzalo Halffter qui remet en avant l’importance de la participation des acteurs locaux. La véritable matérialisation de la participation des communautés se fera avec le changement de gestionnaire de la réserve. En 2000, à l’arrivée de la CONANP à la tête de la gestion de la réserve, s’amorce une intégration plus marquée de la prise en compte des activités au sein de la réserve et une implication de la population dans les actions de surveillance et de restauration. La recherche reste aujourd’hui un point fort de la réserve dans un contexte collaboratif CONANP/chercheurs/communauté. Dans ce fonctionnement l’UNESCO apporte un cadre d’échanges d’expériences acquises alors que la réserve remplie les obligations du programme MAB.

"Domaine(s)" et indice(s) Dewey

  • Environnement (363.7)

Domaine(s)

  • Économie sociale
  • Problèmes d'environnement
  • Environnement

Document(s) annexe(s)

Fiche technique

Identifiant de la fiche : 45847
Identifiant OAI-PMH : oai:canal-u.fr:45847
Schéma de la métadonnée : oai:uved:Cemagref-Marine-Protected-Areas
Entrepôt d'origine : Canal-U

Voir aussi

Canal-U
Canal-U
04.06.2018
Description : L’objectif de cette séquence est de présenter les paysages, l’histoire de la formation du bolsón endoréique de Mapimí, la biodiversité floristique, l’hydrologie et les conditions climatiques afin de comprendre l’organisation des milieux. La région de Mapimí se situe au nord du Mexique dans ...
  • écologie
  • réserve de biosphère
UVED
UVED
18.10.2018
Description :

L’intégration des communautés aux prises de décision et aux actions est un point emblématique des réserves de biosphère. La participation dans le cas de Mapimí s’initie par la présence de la population aux assemblées du Consejo Asesor et de la CONANP aux réunions des 11 ejidos de la réserve, ce qui permet des échanges avec les usagers des ressources comme les éleveurs.

La situation géographique – à cheval sur 3 états - et la taille de la réserve - avoisinant 340 000 ha - constituent néanmoins une difficulté dans la mise en œuvre de la participation : si le Consejo Asesor compte 50 % des habitants et des propriétaires, le processus participatif n’est pas efficace en tout point de la réserve et certaines communautés éloignées ou plus réticentes à l’outil restent moins intégrées même si la situation évolue sous les initiatives des 6 membres de la CONANP locale. La participation apparait ainsi essentielle au maintien de la principale activité, l’élevage bovin, ainsi les principales actions rencontrant une bonne adhésion portent sur la lutte antiérosive via la construction de murets permettant le ralentissement des eaux de ruissellement ou la re-végétalisation par des fossés diguettes ensemencés de graines natives. La contribution des habitants aux diagnostics et initiatives de restauration est de fait vectrice d’une meilleure acceptation et construction commune des stratégies de gestion. Les évaluations des actions sur les sols, sur la couverture et la diversité des pâturages, sur la tortue et l’aigle, espèces emblématique de la réserve, constituent des mesures clés pour le programme de gestion, son acceptation, sa diffusion et sa reconduction. Le programme sur la culture, axe considéré comme transversal, demeure un point important dans l’appropriation du processus et le changement des comportements, en particulier pour la tortue… de conclure sur les bonnes réponses de la communauté et l’importance de la participation pour le bon développement de projet de développement

  • réserve de biosphère