cours / présentation

RBM et programme MAB : entre désillusions et nouvelles perspectives

À l’échelle de la RBM, un chercheur de l’INECOL rappelle les enjeux du programme et évoque sa désillusion face aux lentes avancées essentiellement liées au manque de financements. Gonzalo Halffter revient sur ce bilan à l’échelle nationale soulignant que si l’écologie, la conservation ou encore...

Date de création :

04.06.2018

Présentation

Informations pratiques

Langue du document : Espagnol, Français
Type : cours / présentation
Niveau : enseignement supérieur
Durée d'exécution : 30 minutes 19 secondes
Contenu : vidéo
Document : video/mp4
Poids : 170.02 Mo
Droits d'auteur : libre de droits, gratuit
Droits réservés à l'éditeur et aux auteurs. Licence Creative Commons : Paternité - Pas d'Utilisation Commerciale - Partage Des Conditions Initiales A l'Identique 2.0

Description de la ressource

Résumé

À l’échelle de la RBM, un chercheur de l’INECOL rappelle les enjeux du programme et évoque sa désillusion face aux lentes avancées essentiellement liées au manque de financements. Gonzalo Halffter revient sur ce bilan à l’échelle nationale soulignant que si l’écologie, la conservation ou encore les réserves ont été des priorités du gouvernement ce n’est plus le cas aujourd’hui entre autre pour des raisons économiques et de priorité donnée au développement : on est passé d’une phase de recherche du développement alliant la conservation au développement seul. De plus, les conflits sont aujourd’hui importants et ne favorisent pas cette conservation. Certes le concept de réserve de biosphère présente un intérêt pour la conservation mais aujourd’hui il ne constitue plus la seule alternative, de nouveaux modèles sont en cours de d’expérimentation. Enfin, Sergio Guevarra, coordinateur de la Chaire UNESCO Réserve de biosphère et environnement urbain, rappelle la spécificité et la popularité des réserves de biosphère mexicaine – en particulier la « modalité mexicaine ». Il insiste sur l’unité de travail dans la réserve de biosphère, le paysage, produit de la nature et de l’homme : l’outil réserve de biosphère constitue pour lui le modèle le plus adéquate de gestion de paysage dans le monde. Le programme MAB avec 659 réserves dans le monde, 120 pays, plus de 10 000 000 km² et 7 000 000 personnes a permis de communiquer des expériences et ouvre sur des perspectives plus larges : du Congrès de Séville axé sur la conservation de la biodiversité, les nouvelles orientations du programme portent sur le développement soutenable et le bien être dans la réserve. En particulier, après un bref rappel des précédents congrès MAB, il présente les avancées du dernier congrès ayant eu lieu à Lima en mars 2016 : le programme MAB s’ouvre un chapitre nouveau avec les réserves urbaines répondant au processus de croissance citadine actuelle.

"Domaine(s)" et indice(s) Dewey

  • Environnement (363.7)

Domaine(s)

  • Économie sociale
  • Problèmes d'environnement
  • Environnement

Document(s) annexe(s)

Fiche technique

Identifiant de la fiche : 45889
Identifiant OAI-PMH : oai:canal-u.fr:45889
Schéma de la métadonnée : oai:uved:Cemagref-Marine-Protected-Areas
Entrepôt d'origine : Canal-U

Voir aussi

Canal-U
Canal-U
04.06.2018
Description : Jusqu’aux années 1950, l’activité et l’occupation agricole sur le site de la future réserve se limitent à quelques haciendas comme celle de la Flor. En 1950 s’amorce une colonisation de la région sous l’impulsion de l’état qui finance l’installation de nouveaux ejidos formés de paysans sans ...
  • biodiversité
  • agriculture
  • sécheresse
  • réserve de biosphère
UVED
UVED
18.10.2018
Description :

L’intégration des communautés aux prises de décision et aux actions est un point emblématique des réserves de biosphère. La participation dans le cas de Mapimí s’initie par la présence de la population aux assemblées du Consejo Asesor et de la CONANP aux réunions des 11 ejidos de la réserve, ce qui permet des échanges avec les usagers des ressources comme les éleveurs.

La situation géographique – à cheval sur 3 états - et la taille de la réserve - avoisinant 340 000 ha - constituent néanmoins une difficulté dans la mise en œuvre de la participation : si le Consejo Asesor compte 50 % des habitants et des propriétaires, le processus participatif n’est pas efficace en tout point de la réserve et certaines communautés éloignées ou plus réticentes à l’outil restent moins intégrées même si la situation évolue sous les initiatives des 6 membres de la CONANP locale. La participation apparait ainsi essentielle au maintien de la principale activité, l’élevage bovin, ainsi les principales actions rencontrant une bonne adhésion portent sur la lutte antiérosive via la construction de murets permettant le ralentissement des eaux de ruissellement ou la re-végétalisation par des fossés diguettes ensemencés de graines natives. La contribution des habitants aux diagnostics et initiatives de restauration est de fait vectrice d’une meilleure acceptation et construction commune des stratégies de gestion. Les évaluations des actions sur les sols, sur la couverture et la diversité des pâturages, sur la tortue et l’aigle, espèces emblématique de la réserve, constituent des mesures clés pour le programme de gestion, son acceptation, sa diffusion et sa reconduction. Le programme sur la culture, axe considéré comme transversal, demeure un point important dans l’appropriation du processus et le changement des comportements, en particulier pour la tortue… de conclure sur les bonnes réponses de la communauté et l’importance de la participation pour le bon développement de projet de développement

  • réserve de biosphère