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Verdi, l'autre Shakespeare : "Macbeth", une collaboration au-delà des siècles / Nathalie Rivère de Carles
Date de création :
29.11.2018Auteur(s) :
Nathalie RIVÈRE DE CARLESPrésentation
Informations pratiques
Droits réservés à l'éditeur et aux auteurs. Tous droits réservés à l'Université Jean-Jaurès - campus Mirail et aux auteurs.
Description de la ressource
Résumé
Verdi, l'autre Shakespeare : "Macbeth", une collaboration au-delà des siècles / Nathalie Rivère de Carles, in "Shakespeare sous le regard des romantiques", journée d'étude organisée par l'Institut de Recherche Pluridisciplinaire en Arts, Lettres et Langues (IRPALL) de l'Université Toulouse Jean Jaurès dans le cadre d'un partenariat avec le Théâtre du Capitole, sous la responsabilité scientifique et la coordination de Michel Lehmann et Christine Calvet. Université Toulouse Jean Jaurès, Théâtre du Capitole, 24 mai 2018. * Images et prise de son : Service audiovisuel de la Mairie de Toulouse. Le Macbeth de Verdi est un cas emblématique de l’héritage shakespearien : la rencontre entre un artiste romantique à la carrière ascendante et un auteur dramatique du passé désormais érigé en icône universelle. Si cet opéra s’inscrit dans une démarche respectueuse de sa source d’inspiration, il est d’abord le résultat de la découverte d’une figure de la littérature anglaise par un jeune italien, quasiment dilettante en la matière. Comme souvent avec la posture des autodidactes, ces derniers s’enhardissent à connaître en profondeur l’objet de leur passion. Ils développent une vénération religieuse à son égard et leur première communion doit être une réussite absolue pour en surmonter l’audace. À force de placer l’œuvre de Shakespeare au pinacle, on pouvait imaginer un Verdi plus intimidé. La fougue des premiers temps a su lui donner du courage pour le projet de Macbeth. Par la suite, l’entreprise du Roi Lear est restée en revanche inachevée. Le siècle des romantiques a beaucoup contribué à la sacralisation de Shakespeare. Son œuvre désormais intemporelle pour toutes les cultures occidentales devient la mesure à laquelle toute création artistique peut se voir confronter. Le drame shakespearien est désormais une valeur étalon. Le théâtre de Hugo. Dumas père et Musset s’évalue à l’aune du barde anglais, ces auteurs cherchant à lui rendre hommage et à lui être comparé. Plusieurs essais consacrés au dramaturge anglais sont fondateurs de l’esthétique romantique : Racine et Shakespeare de Stendhal (1823), la Préface de Cromwell (1827) de Hugo, plusieurs articles de Foscolo et Manzoni. Il est même difficile d’échapper à l’univers shakespearien tant le XIXe siècle lui accorde une place écrasante. Des éditions critiques ou populaires, ainsi que des traductions nouvelles et philologiques, viennent soutenir une omniprésence de l’œuvre théâtrale dans la programmation des théâtres. Elle modèle le jeu des comédiens et décerne selon leur mérite le statut d’acteur shakespearien. Les grands noms de la scène romantique se forgent tous à partir d’une interprétation de Hamlet, Roméo ou Othello... Berlioz n’a-t-il pas épousé une actrice, révélée à son cœur à travers le rôle d’Ophélie ? Les chercheurs réunis par l’Institut IRPALL dans le cadre de cette journée d’étude scientifique organisée en collaboration avec le Théâtre du Capitole présentent un panorama européen de l’héritage shakespearien, du XVIIIe au XIXe siècle, dans le but de mieux cerner ce qui dans l’œuvre de Shakespeare a motivé l’inspiration du jeune Verdi.
"Domaine(s)" et indice(s) Dewey
- Formes dramatiques de musique vocale, opéra (782.1)
- Œuvre dramatique de William Shakespeare (822.33)
Domaine(s)
- 782.1
- 822.33
Intervenants, édition et diffusion
Intervenants
Édition
- Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
Diffusion
Document(s) annexe(s)
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Fiche technique
- LOMv1.0
- LOMFRv1.0
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