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Normes et travail en Afrique de l’Ouest : comment est-on passé du travail forcé au droit du travail ?
Date de création :
02.12.2021Présentation
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Description de la ressource
Résumé
Cette communication analyse 2 moments clés de la période d’après-guerre. Dans un premier temps, du 30 janvier au 8 février 1944 se tint la célèbre conférence de Brazzaville qui se positionna certes pour la disparition du travail forcé mais ne suggéra que des mesures limitées pour la mise en place d’un marché libre du travail. La loi Houphouët-Boigny, signé le 11 avril 1946, marqua dans un second temps une rupture à la fois fondamentale et paradoxale car elle était censée abolir des pratiques qui ne devaient plus exister depuis la ratification de la Convention sur le travail forcé par la France en 1937. Les débats sur le Code du travail qui eurent lieu entre 1944 et 1952 révèle à ce titre très bien l’ambiguïté au coeur du projet colonial : d’une part, la volonté affichée des autorités d’améliorer le statut du travailleur africain, de faire participer les populations aux décisions économiques et d’abolir le travail forcé, et d’autre part, l’obsession de certains qui persistaient à penser que seule la contrainte dans le recrutement de la main-d’oeuvre pouvait garantir le bon fonctionnement politique et économique des territoires. >> Romain Tiquet, chargé de recherche au CNRS à l’Institut des Mondes Africains (IMAF), Université d’Aix Marseille
"Domaine(s)" et indice(s) Dewey
- Droit du travail (344.01)
Domaine(s)
- Droit social et droit du travail
- Santé publique environnement et société
- Droit
- Droit du travail
Intervenants, édition et diffusion
Intervenants
Édition
- Université de Bordeaux
Diffusion
Document(s) annexe(s)
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Fiche technique
- LOMv1.0
- LOMFRv1.0
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