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Les associations et la démocratie : la singularité française
Date de création :
04.05.2000Auteur(s) :
Martine BARTHELEMYPrésentation
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Description de la ressource
Résumé
"La crise profonde qui affecte la démocratie représentative invite à l'hypothèse d'une discontinuité ou d'une rupture : le politique paraît en recul, et avec lui ses expressions ""conventionnelles"", syndicales et partisanes. Le mise en avant de la ""citoyenneté associative"", répond aujourd'hui à cet effacement. Un regard sur les différentes phases du développement associatif éclaire ce constat. Fruit d'un compromis entre l'idéal républicain et les courants anti-individualistes, le modèle associatif français consacré en 1901 présente une incontestable originalité. Les formes juridiques, symboliques et politiques du ""partenariat"" qui s'instaurent entre l'État et les associations, et la spécificité du modèle originel conduisent au fil du siècle à la production d'une ""idéologie associative"", qui vient légitimer, à partir de la fin des années soixante, le ""boum"" quantitatif des associations. En prenant appui sur la ""société civile"", les associations veulent apparaître, non sans ambiguïté, comme un espace autonome, qui se propose de fonder une alternative au modèle d'action collective dominant dans la tradition républicaine. Les capacités des associations à rénover la démocratie et à reconstruire le lien social, menacé, comportent cependant des limites. Elles tiennent à leur fonctionnement propre, à leur investissement dans la gestion de l'urgence et à l'hétérogénéité des structures et des objectifs (aux dépens du projet politique), autant qu'aux relations ambivalentes que les pouvoirs publics entretiennent avec elles. "
"Domaine(s)" et indice(s) Dewey
- Science politique (320)
Domaine(s)
- Sciences politiques
Intervenants, édition et diffusion
Document(s) annexe(s)
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- LOMv1.0
- LOMFRv1.0
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