cours / présentation

Principes et modalités de gestion des aires naturelles protégées et réserves de biosphère au Mexique

Au Mexique, les réserves de biosphère sont reconnues par la législation nationale et intégrées aux ANP, aires naturelles protégées identifiées et gérées par le SEMARNAT, Secrétariat de l’Environnement et des ressources naturelles, au même titre que les parcs nationaux ou les sanctuaires....

Date de création :

18.10.2018

Auteur(s) :

Gérard Briane

Présentation

Informations pratiques

Langue du document : Français
Type : cours / présentation
Temps d'apprentissage : 0
Niveau : licence
Durée d'exécution : 0
Langues : Français
Contenu : vidéo, son, texte
Public(s) cible(s) : enseignant, apprenant
Document : Document HTML
Droits d'auteur : pas libre de droits, gratuit
Licence Creative Commons : Attribution, Pas d'utilisation commerciale, Partage dans les mêmes conditions

Description de la ressource

Résumé

Au Mexique, les réserves de biosphère sont reconnues par la législation nationale et intégrées aux ANP, aires naturelles protégées identifiées et gérées par le SEMARNAT, Secrétariat de l’Environnement et des ressources naturelles, au même titre que les parcs nationaux ou les sanctuaires.

Etablies par décret fédéral, le zonage dans les réserves de biosphère mexicaines répond au principe du programme MAB et comprend une zona nucleo, où les activités sont interdites, et différentes subzonas, où les activités et les actions sont établies en collaboration avec les communautés. Le plan de gestion, qui présente ces actions de protection, de gestion, de restauration, de communication et de connaissance est élaboré au sein du Consejo Asesor avec la participation des chercheurs et des membres de la communauté dans un processus pouvant durer un à deux ans. Cette participation à l’identification des points critiques, à l’élaboration des modalités d’actions ou encore de surveillance avec l’aide de la PROFEPA - Procuraduría Federal de Protección al Ambiente constitue un facteur de réussite. Les principales menaces identifiées autour de l’élevage, des déchets, des extractions illégales de ressources et du tourisme semblent maintenant enrayées avec le développement de brigades de surveillance, de l’écotourisme ou de projets de certification de viande organique. Aujourd’hui un bureau d’étude créé en marge de la réserve souhaite développer des actions comparables dans un souci d’aide aux communautés tant au sein de la réserve que sur ses limites où les vulnérabilités sont tout aussi importantes. Toutefois le financement de ces actions reste problématique et dépend essentiellement des ressources du fond mexicain des ANP et du programme GEP sur la résilience et l’adaptation aux changements climatiques.

  • Granularité : grain
  • Structure : collection

Intervenants, édition et diffusion

Intervenants

Créateur(s) de la métadonnée : UVED

Diffusion

Cette ressource vous est proposée par :UVED - accédez au site internetUVED - accédez au site internet

Fiche technique

Identifiant de la fiche : oai:uved.fr:1150.principes-et-modalites-de-gestion-des-aires-naturelles-protegees-et-reserves-de-biosphere-au-mexique
Identifiant OAI-PMH : oai:uved.fr:1150.principes-et-modalites-de-gestion-des-aires-naturelles-protegees-et-reserves-de-biosphere-au-mexique
Version : v1
Statut de la fiche : final
Schéma de la métadonnée : oai:uved:Cemagref-Marine-Protected-Areas
Entrepôt d'origine : UVED

Voir aussi

Canal-U
Canal-U
04.06.2018
Description : Catherine Cibien, Responsable du MAB France rappelle ici l’histoire du programme Man And Biosphere et présente les grands fondements des réserves de biosphère (actuellement 651 RB dans le monde dans 120 pays). Le programme MAB donne naissance à un réseau mondial qui a pour but de tester des sites ...
  • Mexique
  • réserve de biosphère
UVED
UVED
18.10.2018
Description :

L’intégration des communautés aux prises de décision et aux actions est un point emblématique des réserves de biosphère. La participation dans le cas de Mapimí s’initie par la présence de la population aux assemblées du Consejo Asesor et de la CONANP aux réunions des 11 ejidos de la réserve, ce qui permet des échanges avec les usagers des ressources comme les éleveurs.

La situation géographique – à cheval sur 3 états - et la taille de la réserve - avoisinant 340 000 ha - constituent néanmoins une difficulté dans la mise en œuvre de la participation : si le Consejo Asesor compte 50 % des habitants et des propriétaires, le processus participatif n’est pas efficace en tout point de la réserve et certaines communautés éloignées ou plus réticentes à l’outil restent moins intégrées même si la situation évolue sous les initiatives des 6 membres de la CONANP locale. La participation apparait ainsi essentielle au maintien de la principale activité, l’élevage bovin, ainsi les principales actions rencontrant une bonne adhésion portent sur la lutte antiérosive via la construction de murets permettant le ralentissement des eaux de ruissellement ou la re-végétalisation par des fossés diguettes ensemencés de graines natives. La contribution des habitants aux diagnostics et initiatives de restauration est de fait vectrice d’une meilleure acceptation et construction commune des stratégies de gestion. Les évaluations des actions sur les sols, sur la couverture et la diversité des pâturages, sur la tortue et l’aigle, espèces emblématique de la réserve, constituent des mesures clés pour le programme de gestion, son acceptation, sa diffusion et sa reconduction. Le programme sur la culture, axe considéré comme transversal, demeure un point important dans l’appropriation du processus et le changement des comportements, en particulier pour la tortue… de conclure sur les bonnes réponses de la communauté et l’importance de la participation pour le bon développement de projet de développement

  • réserve de biosphère