Son objet : éclairer l'évolution de la surreprésentation observée des classes sociales favorisées dans les filières sélectives depuis les années 2000, au regard des multiples initiatives prises au cours des dernières années pour développer la mixité sociale, au niveau de l'État comme au niveau des établissements.
L'appel à projet comportait deux axes de recherche:
- Peut-on diagnostiquer un mouvement d'ouverture ou de fermeture des « formations d'élite » telles que les grandes écoles les plus prestigieuses ou les grands établissements et filières universitaires socialement très marquées, aux couches populaires et moyennes ?
- Dans quelle mesure et à quelles conditions les filières de formation scientifiques sélectives, mais toutefois moins que les filières les plus élitistes, constituent-elles des voies significatives de promotion sociale pour des élèves d'origine sociale modeste ?
Quatre projets, parmi les huit proposés, ont été sélectionnés et financés à hauteur de 160 000 euros :
- Sélection et démocratisation dans l'accès à l'enseignement supérieur : Analyse comparée de l'Université Paris Dauphine, de Sciences Po et de Paris 1 - Coordinateur Marco Oberti (IEP-CNRS)
- Quelle démocratisation des grandes écoles depuis le début des années 2000 ? Une évaluation à partir de données administratives - Coordinateur : Julien Grenet (PSE)
- Attractivité et recrutement des CPGE scientifiques - Coordinateur Yves Dutercq (Université de Nantes)
- Mobilité sociale des étudiant‐e‐s de milieux populaires en classes préparatoires technologie et ATS - Coordinatrice : Christine Fontanini (Université de Lorraine)
Ces quatre rapports publiés permettent d'offrir un éclairage riche et précis sur l'évolution de la mobilité sociale dans les filières sélectives et d'apprécier les effets d'un certain nombre de dispositifs visant à la favoriser.
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