La proposition de loi votée et amendée par les sénateurs traduit le protocole d'accord conclu le 4 octobre avec les organisations représentatives des étudiants, des personnels et des établissements, dont les termes ont été approuvés à une large majorité le 17 octobre par le Conseil national de l'enseignement supérieur et de la recherche (CNESER).
C'est une reconnaissance de l'importance du dialogue social pour réformer l'enseignement supérieur.
Cette réforme vise à accompagner la démocratisation de l'accès au master. Elle supprime la sélection existante entre la première et la seconde année de master, permet aux universités de mettre en place un recrutement à l'entrée du M1 et créé pour tous les diplômés de Licence un droit à la poursuite d'études en master garanti par l'Etat et les recteurs. Cette réforme sécurise les établissements et élargit les possibilités d'orientation des jeunes. Elle vise à orienter sans empêcher.
Avec cette réforme, aucun étudiant souhaitant poursuivre ses études en master ne sera sans solution, sans choix, sans droit.