Elles font suite à la première édition organisée à Téhéran en décembre 2016, pour mettre en œuvre la feuille de route pour le renforcement des coopérations bilatérales entre la France et l'Iran et le mémorandum de coopération dans les domaines de l'enseignement, de la recherche et de la technologie, signés en janvier 2016.
Frédérique Vidal, ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, et Mansour Gholami, ministre iranien des sciences, de la recherche et de la technologie, ont clôturé ces rencontres, en présence de représentants du ministère de l'Europe et des affaires étrangères.
Ces deux journées ont permis de consolider les partenariats existants et d'explorer de nouveaux projets conjoints, en présence d'une délégation d'une quinzaine des plus importantes universités iraniennes et de représentants des ministères iraniens de la santé et des affaires étrangères. Des rencontres institutionnelles et des visites d'établissements ont été organisées, notamment sur le campus de l'Université Paris-Saclay et Centrale Supélec. Plusieurs tables-rondes ont été également organisées dans les domaines de l'ingénierie, de la santé et des sciences humaines et sociales, ainsi que sur les différents enjeux de coopération : mobilité, financement de la recherche, préoccupation commune pour le lien entre formation et emploi et relation entre les établissements d'enseignement supérieur et les entreprises. Plusieurs accords entre universités ont également été signés.
Le renforcement de la coopération universitaire et scientifique est au cœur des relations entre la France et l'Iran. Elle se construit autour de projets d'excellence d'intérêt commun. La France accueille dans ses universités et grandes écoles près de 1800 étudiants iraniens chaque année et le partenariat Hubert Curien "Gundishapur" soutient à chaque session 20 projets de recherche entre équipes scientifiques des deux pays. Plusieurs décisions ont été prises : création d'un nouvel accompagnement du financement des projets de recherche innovants par un programme "Gundishapur +", lancement d'un programme de bourses cofinancées, et développement de programmes de recherche conjoints dans des domaines spécialisés tels que le droit, l'ingénierie et l'iranologie.
La francophonie est une dimension structurante de cette coopération, avec huit universités iraniennes membres de l'agence universitaire de la Francophonie.