L’identification des souches virales est une étape déterminante pour permettre aux autorités sanitaires nationales et internationales d’accélérer la prise en charge et le déploiement de vaccins et de possibles traitements.
La ministre tient à souligner l’excellence du travail de recherche des équipes de l’I.N.R.B., de l’Inserm, de l’I.R.D. et de l’Université de Montpellier, ainsi que l’efficacité de la plateforme REACTing, le consortium multidisciplinaire rassemblant des équipes et laboratoires d’excellence, qui permet de préparer et de coordonner la recherche pour faire face aux crises sanitaires liées aux maladies infectieuses émergentes. Depuis le début de la crise EBOLA, la France est pleinement impliquée. Elle a participé à la coordination des études cliniques qui ont permis l’évaluation des candidats vaccins ainsi que la recherche de traitements par antiviraux ou anticorps neutralisants.
Exactement 35 ans après la découverte par des équipes française du virus du SIDA, les résultats annoncés aujourd’hui confortent de nouveau la place de leader qu’occupe la recherche médicale française dans le domaine des maladies infectieuses et la puissance des coopérations internationales qu’elle a développées, notamment avec les pays africains.