L'invention qui lui a valu cette récompense est un test basé sur la réponse immunitaire du patient qui permet de prédire la récidive chez les malades atteints d'un cancer. Licenciée par l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM) et commercialisée sous le nom d'Immunoscore, cette invention est aujourd'hui utilisée dans le monde entier.
Jérôme Galon avait déjà été récompensé pour ces travaux en remportant notamment les prix de l'Académie des Sciences et de l'Académie de Médecine en 2011.
Le Prix de l'inventeur de l'année est décerné par l'O.E.B. afin de récompenser des inventeurs exceptionnels originaires d'Europe et du monde entier qui ont contribué de manière significative à la société, aux progrès technologiques et à la croissance économique. Les finalistes et lauréats sont sélectionnés par un jury international indépendant parmi des centaines d'inventeurs qui candidatent chaque année.
La ministre a déclaré : "Je tiens à féliciter chaleureusement Jérôme Galon pour ce nouveau succès, qui permet de placer l'excellence française en matière de recherche médicale au sommet de l'Europe. Son innovation a su s'imposer dans le monde entier et permettra d'accompagner de nombreux patients."
Une autre française a été mise à l'honneur cette année, puisque Patrizia Paterlini-Brechot était elle aussi finaliste pour ses travaux de recherche sur la mise en place d'une méthode de filtrage du sang permettant un dépistage du cancer à un stade précoce.