Au terme d’un an de fonctionnement des parcours préparatoires au professorat des écoles (PPPE), la mission d’inspection générale dresse un premier bilan de leur mise en œuvre. Elle identifie les satisfactions et les difficultés apparaissant à l’occasion du déploiement de ce dispositif, repère les pratiques à mutualiser et pose des perspectives pour le futur.

Le PPPE est un parcours de licence qui s’appuie sur un partenariat fondé sur l’alternance lycée/université avec une universitarisation progressive (25 % en L1, 50 % en L2 et 75 % en L3). Il conduit à la délivrance d’une licence dans la majeure disciplinaire de référence qui porte le parcours, avec un débouché naturel et privilégié vers le master MEEF mention premier degré, mais aussi des alternatives possibles avec les débouchés usuels de la licence à laquelle est adossée le parcours.

À la rentrée 2022, 49 parcours préparatoires au professorat des écoles sont ouverts. La mission souligne ici l’engagement et l’enthousiasme des professeurs impliqués dans le dispositif.

Au-delà des quelques recommandations opérationnelles concernant notamment le recrutement des étudiants, l’organisation des stages et l’instauration de temps de formation et d’échanges pour les professeurs, la mission appelle de ses vœux un renforcement de la préprofessionnalisation, un travail de liaison avec les Inspé pour sécuriser le parcours des étudiants et la construction d’indicateurs de suivi du dispositif.

Ce rapport vient en prolongement d’une première note sur "La mise en place des parcours préparatoires au professorat des écoles (PPPE) à la rentrée 2021" (rapport du MENJ, n° 2021-234, janvier 2021) dont les recommandations demeurent d’actualité et qui consolide des données qui n’étaient pas encore stabilisées lors des premières visites.