Il y a 60 ans, le 27 février 1965, le Québec signait avec la France sa première entente internationale en éducation. Depuis, les liens entre nos deux nations et leurs établissements d’enseignement supérieur et de recherche n’ont cessé de se renforcer, confirmant cet important pilier de la coopération institutionnelle franco-québécoise.
En tant qu’attachée scientifique à la Délégation générale du Québec à Paris, j’accompagne les acteurs universitaires et de recherche dans la création de partenariats solides. J’œuvre à tisser des réseaux dans des domaines prioritaires et stratégiques pour nos sociétés.
Depuis 10 ans, j’ai aussi à cœur de collaborer à des initiatives rapprochant chercheurs et citoyens. La science n’a pas vocation à rester enfermer dans le microcosme des laboratoires ; elle doit infuser la culture du quotidien. Expliquer comment la recherche France-Québec répond à des enjeux majeurs comme ceux des changements climatiques, de l’innovation en santé, de la transition énergétique ou de l’intelligence artificielle m’apparaît essentiel. La vulgarisation scientifique rend les savoirs accessibles et démontre à quel point la recherche s’inscrit dans la vie de tous les jours et de tous et chacun.
Comme l’a souligné la ministre de l’Enseignement supérieur du Québec, Pascale Déry, lors des Assises de la Francophonie scientifique à Toulouse en octobre dernier, il est crucial de rendre la science accessible en français, langue commune à la France et au Québec. Favoriser la découvrabilité des contenus scientifiques dans notre langue renforce incontestablement le dialogue science-société.
Bien que non scientifique, ma curiosité insatiable et ma passion pour la science nourrissent mon travail. Chaque jour, mes échanges avec des chercheurs éclairent les défis à venir. Ma motivation dans le dialogue entre sciences, recherche et société, c’est certainement apprendre, partager et avancer ensemble.
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