A l'issue des épreuves classantes nationales, le nombre de postes à ouvrir pour l'année universitaire 2021/2022 est de 8 791, soit une augmentation de 215 postes (2,5 % par rapport à 2020). Les travaux menés par l'Observatoire national de la démographie des professionnels de santé (ONDPS), en lien avec l'ensemble des acteurs (agences régionales de santé, universités, représentants étudiants, syndicats et ordres professionnels...) ont permis de proposer une répartition de ces postes pour répondre aux enjeux de démographie médicale et des priorités de santé publique portées par le Gouvernement.
Le Gouvernement augmente donc de façon significative le nombre de postes pour les soins critiques avec 37 postes supplémentaires (+ 16 en anesthésie réanimation et + 21 en médecine intensive réanimation) et, pour la médecine générale, avec 85 postes supplémentaires, au-delà des variations sur la majorité des disciplines médicales et chirurgicales dûes à l'augmentation globale du nombre d'étudiants admis en 3ème cycle.
Le ministre des Solidarités et de la Santé, Olivier Véran et la ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, Frédérique Vidal, s'étaient engagés à poursuivre l'augmentation des postes de médecine générale dans le cadre de la stratégie Ma Santé 2022 et du renforcement de la présence médicale dans les territoires, toujours au plus proche des patients. Après 18 mois de crise sanitaire sans précédent, le Gouvernement soutient tout particulièrement les soins critiques au travers ces ouvertures de postes aux étudiants de 3e cycle. Enfin, à la veille des Assises de la santé mentale et de la psychiatrie souhaitées par le Président de la République, l'augmentation des postes en psychiatrie permettra de soutenir cette spécialité et d'en favoriser l'attractivité auprès des étudiants en médecine.