Réaction de Frédérique Vidal à la situation de harcèlement antisémite à Paris 13

Les faits révélés ce matin par Europe 1 qui relate une situation de harcèlement à caractère antisémite dont a fait l’objet une étudiante en deuxième année de médecine à l’Université Paris 13 sont profondément inacceptables.
 
Au surlendemain de  l’attaque antisémite  de Pittsburgh aux États-Unis, je veux rappeler que les mots aussi peuvent tuer et que les injures et les gestes déplacés ont toujours été les prémices de violences plus grandes encore. L’antisémitisme doit être partout combattu avec la plus grande fermeté sans jamais laisser aucune place à la banalisation. C’est la raison pour laquelle je salue le fait que l’université Paris 13 ait pris les décisions qui s’imposaient dès que les faits ont été connus, notamment en procédant à un signalement au Parquet au titre de l’article 40 du code de procédure pénale.
 
Je souhaite également que des sanctions puissent être prises sur le plan disciplinaire.
 
J’appelle la communauté universitaire à se mobiliser afin de bannir l’antisémitisme de nos universités et de nos établissements. Je recevrai dès aujourd’hui le président de l’université Paris 13 afin de faire le point avec lui sur les dispositifs de prévention mis en place dans son établissement et sur les actions qui peuvent être immédiatement engagées pour mettre fin à ces dérives inacceptables.

Je me rendrai le vendredi 2 novembre  à la  Convention nationale de l’Union des étudiants juifs de France (UEJF) à Grenoble où je rappellerai l’engagement indéfectible de mon ministère et du Gouvernement dans la lutte contre l’antisémitisme sous toutes ses formes.