Pour conduire cette mission, Jean-Paul Saint André s’est appuyé sur une large concertation comprenant la mise en place d’un groupe de travail, des entretiens bilatéraux ainsi que de nombreuses contributions écrites, notamment de la part des Conférences de doyens de facultés de santé, de la Conférence des présidents d’universités, et des organisations représentatives étudiantes.
Les propositions contenues dans ce rapport feront l’objet d’un examen approfondi par les ministres, qui annonceront les axes de la réforme du premier cycle des études de santé, ainsi que les modalités de poursuite de la concertation dans le courant du mois de janvier 2019. Le projet de loi Santé, qui sera présenté au Parlement au premier semestre 2019, prévoira les mesures législatives nécessaires à la suppression du numérus clausus et de la PACES, annoncée par le Président de la République lors de son discours sur la transformation du système de santé, le 18 septembre 2018. La poursuite de la concertation permettra de préciser les dispositions règlementaires nécessaires.