Le 28 janvier dernier au musée du quai Branly - Jacques Chirac, se réunissait sous la présidence de Dominique Gillot, le Conseil national de la culture scientifique, technique et industrielle.
Citant les vœux de Frédérique Vidal pour 2019 à la communauté de l'ESRI, la présidente a rappelé en début de séance que l'ouverture sur la société était l'une des trois conditions « au plein rayonnement de la science et des institutions qui les font vivre ».
Forte de ces propos, qui positionnent la culture scientifique parmi les orientations du MESRI pour l'année à venir, Dominique Gillot a dès lors invité les membres du Conseil à réimpulser une gouvernance nationale solide en matière de CSTI.
Afin de répondre rapidement aux objectifs fixés par la ministre, les travaux du Conseil ont donc été orientés autour de deux sujets majeurs : la science ouverte et le financement de la C.S.T.I..
En présence de Marin Dacos, Conseiller pour la science ouverte du Directeur général de la recherche et de l'innovation, et d'Yves Fort, Directeur des opérations scientifiques de l'Agence nationale de la recherche, les membres du Conseil ont salué le rapprochement entre science ouverte et science et société, ainsi que les engagements pris par l'A.N.R. vis-à-vis de la diffusion de la culture scientifique.
Après une discussion collégiale, plusieurs orientations ont été préconisées pour les prochains travaux du Conseil :
- une réflexion sur l'articulation entre le Comité pour la science ouverte et le Conseil national de la culture scientifique
- une plus grande contribution de l'ANR à l'évolution de la culture scientifique ;
- une meilleure reconnaissance de la diffusion de la culture scientifique dans l'évaluation des Enseignants - Chercheurs et des établissements de l'ESR ;
- une évaluation de la Stratégie nationale de culture scientifique pour identifier l'impact de la culture scientifique sur la société.
Extrait des vœux de Frédérique Vidal à la communauté de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation :
J'en viens maintenant à la troisième condition du plein rayonnement de notre science et des institutions qui les font vivre : aller plus loin encore dans l'ouverture sur la société. [La science ouverte] répond à la nécessité d'éclairer les consciences et les débats publics, qui ont besoin de s'appuyer sur une solide culture scientifique, technique et industrielle pour comprendre les mutations contemporaines, et, plus profondément encore, sur la démarche scientifique, sur l'esprit critique, sur la raison, pour développer un langage commun, pour faire la part entre l'opinion et la connaissance, pour, tout simplement, se comprendre. L'enjeu de la C.S.T.I. est de taille : nous aider à faire des choix lucides et partagés.