Les premières données reçues semblent indiquer la réussite complète de cette opération périlleuse, et la mission scientifique d’analyse du sol de l’astéroïde est en cours.
Frédérique Vidal se réjouit de ce succès, comme le fut voici quatre ans la mission Rosetta avec l’atterrisseur – lui aussi à forte contribution franco-allemande – Philae, posé sur la comète Churyumov Gerasimenko.
Le succès de cette mission d’exploration de Ryugu illustre combien la coopération scientifique internationale est la clé du succès des grandes missions scientifiques et d’exploration du système solaire. Rosetta était une mission de l’agence spatiale européenne avec de fortes contributions nationales ; Hayabusa 2 est une mission japonaise, qui a bénéficié d’une coopération étroite avec le CNES (responsable notamment du choix de la zone d’atterrissage de Mascot) et le D.L.R., les agences spatiales française et allemande, et avec les scientifiques de ces deux pays – en particulier l’Institut d’astrophysique spatiale d’Orsay, qui s’était déjà brillamment illustré lors de la mission Rosetta.