N° 16
|Octobre 2020
Réussite et assiduité en première année de licence : impact de la loi ORE, nouveaux indicateurs
Date de parution
Éditeur(s) :
Ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche
Présentation
Pour l'année 2018-2019, le taux de passage en 2e année de licence des néo-bacheliers est de 45,4%. Après quelques années de stabilité, autour de 40%, ce taux a augmenté de 4,4 points entre 2016 et 2018. Cette hausse semble imputable à deux effets, liés à la loi ORE : un changement de structure de la population en 1re année de licence et le bénéfice des accompagnements pédagogiques à l'égard des entrants à l'université. Une mesure de la réussite par l'obtention d'au moins 60 E.C.T.S. conduit à des résultats semblables : 43,5% des néo-bacheliers ont acquis 60 E.C.T.S. ou plus à l'issue d'une 1re année universitaire en 2018-2019, pour 39, % en 2016-2017. Le taux de passage en 2e année peut être examiné en prenant en compte l'assiduité des étudiants, mesurée, a minima, par la présence de l'étudiant à au moins un examen dans l'année, ou, avec un critère plus exigeant, par la présence de l'étudiant à au moins un examen de chaque U.E. où il est inscrit. La moitié des néo-bacheliers ne répond pas à ce dernier critère ; cependant, 28% d'entre eux sont admis et inscrits en 2e année à la rentrée suivante. On peut calculer un taux de passage limité aux néo‑bacheliers respectant le critère minimal d'assiduité, soit 90% de ceux inscrits en L1 : il atteint 50,3%, soit 4,9 points de plus que pour l'ensemble des néo‑bacheliers.
Fiche technique
Éditeur(s) :
Ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche
Langue : Français
ISSN :2108-4033
Identifiant : NI SIES 20.16
Date de parution :
Édition : Octobre 2020
Type de publication : Revue