Comparaisons internationales sur le doctorat : l’attractivité française avérée

En raison de plusieurs spécificités, le doctorat semble une issue des études supérieures bien moins fréquente en France que dans l’ensemble des pays de l’Union européenne (UE) ou de l’OCDE : la France compte 16 400 étudiants nouveaux inscrits en doctorat en 2021 pour 809 900 entrants en études supérieures cinq ans avant, en 2016. Cela représente un ratio de 2,0 %, contre 3,7 % en moyenne pour l’UE et 2,8 % pour l’OCDE.

Cependant, la formation doctorale française fait partie des plus attractives à l’international, avec 38 % de doctorants étrangers mobiles, contre 25 % pour l’ensemble de l’UE.

A la rentrée 2020, en France, les doctorants sont particulièrement nombreux dans le domaine des « TIC - Sciences naturelles, mathématiques et statistiques » (37 %), mais très peu représentés en « Ingénierie, industries de transformation et construction » (11 %) et en Santé (5 %, contre 21 % en moyenne pour les autres pays européens).

Les docteurs français obtiennent leur diplôme plus précocement que dans tous les autres pays et apportent ainsi leurs compétences plus tôt et plus longtemps au monde du travail.

Parmi les adultes âgés de 25 à 64 ans, en 2022, les titulaires d’un doctorat sont proportionnellement à peine moins nombreux en France que dans l’ensemble de l’UE : respectivement 1,0 % et 1,1 %, Santé incluse.

En France, le taux d’emploi des docteurs diplômés est supérieur de 2 points à celui des ingénieurs diplômés et des diplômés de master (+ 4 points dans l’ensemble de l’UE).