Note d'information du SIES

N° 2025-02

|Janvier 2025

Les écarts de réussite entre les étudiants français et étrangers s’expliquent principalement par des différences sociodémographiques

En 2018-2019, près de 50 000 étudiants étrangers s’inscrivent pour la première fois en licence ou en master à l’université. Ils représentent 13 % de l’ensemble des primo-inscrits dans ces formations. Trois quarts sont inscrits dans le cadre d’une mobilité diplômante et un quart sont des résidents étrangers.

Date de parution

Éditeur(s) :

Sous-direction des systèmes d'information et des études statistiques (SIES),

Ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche

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Présentation

En licence, le taux de réussite des étudiants en mobilité diplômante est supérieur à celui des résidents étrangers et à celui des étudiants français. La majeure partie de l’écart de réussite constaté entre les étudiants français et les résidents étrangers s’explique par des différences d’âge, de type de baccalauréat obtenu et d’origine sociale. À caractéristiques égales, les 10,4 points de pourcentage d’écart de réussite entre ces deux groupes seraient finalement réduits à un point de pourcentage. En master, le taux de réussite des étudiants français est supérieur à celui des étudiants en mobilité diplômante et à celui des étudiants résidents étrangers. De même, l’écart de réussite de huit points entre les étudiants français et les étudiants résidents étrangers est principalement expliqué par des différences d’âge, d’origine sociale et de choix disciplinaires, mais seulement pour moitié. À caractéristiques égales, l’écart de réussite entre ces deux groupes serait encore de quatre points de pourcentage.