N° 5
|Juillet 2023
L’emploi par genre et discipline au sein des organismes de recherche et des universités entre 2015 et 2020
Dans la recherche publique, le niveau de qualification s’améliore pour les femmes de 2015 à 2020, mais les stéréotypes de métiers perdurent.
Date de parution
Éditeur(s) :
Ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche
Présentation
Sur les deux années 2019-2020, la part de femmes dans les recrutements externes d’enseignants-chercheurs (EC) et de chercheurs permanents représente 41,8 %, et 58,0 % pour les personnels de soutien.
En l’espace de 6 ans, la part de femmes a augmenté de 2 points dans les effectifs totaux en activité ; elle a même bondi de 4 points pour les catégories de chercheurs les plus qualifiées (professeurs, directeurs de recherche et ingénieurs et cadres confirmés).
Dans quasiment toutes les disciplines, les recrutements d’EC cumulés sur 2015-2020 sont bien plus féminisés que les effectifs en activité début 2015 (respectivement 44 % et 36 % pour l’ensemble). Ceux de chercheurs des organismes sont également plus féminisés que les effectifs en activité (37 % et 36 %) ; de plus, ce sont globalement les disciplines déjà les plus féminisées début 2015 qui recrutent le plus de femmes en proportion.
En 2020, les femmes réussissent les concours de chargé de recherche, d’ingénieur de recherche ou de maître de conférences environ un an plus tard que les hommes.
Enfin, s’agissant des recrutements des personnels de soutien permanents, la part des femmes a reculé en 6 ans dans les corps les plus qualifiés des EPST et des EPCSP et dans les métiers techniques des EPIC, au profit des corps moins qualifiés et des métiers administratifs.
Fiche technique
Éditeur(s) :
Ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche
Langue : Français
ISSN :2108-4033
Identifiant : NI SIES 23-05
Date de parution :
Édition : Juillet 2023
Type de publication : Revue