Portrait de Bérengère Dubrulle, lauréate du prix "Femme scientifique de l’année"
Bérengère Dubrulle est directrice de recherche au CNRS et lauréate du prix "Femme scientifique de l’année". Elle mène une recherche pluridisciplinaire et explore la turbulence dans les fluides et ses applications, telles que la formation du système solaire ou les changements climatiques brutaux.
Elle est autrice ou co-autrice de plus de 180 publications. L’ensemble de ses travaux lui ont valu la médaille de bronze du CNRS en 1993, celle d’argent en 2017, le Grand Prix Victor Noury de l’Académie des Sciences en 2008 et la médaille Lewis Fry Richardson de la European Geophysical Union en 2021.
Au-delà de ses travaux de recherche, elle contribue au partage des savoirs en physique en tant que directrice de l’École de physique des Houches depuis 2020. Bérengère Dubrulle s’investit beaucoup dans la vulgarisation scientifique en participant à de nombreuses actions de médiation auprès du grand public.
Portrait de Céline Bellard, Prix spécial de l’engagement
Céline Bellard est une chercheuse spécialisée dans l’effet des changements globaux et notamment des invasions biologiques et des changements climatiques sur la biodiversité.
Depuis son doctorat, débuté en 2010 à l’université Paris-Sud, elle a publié 50 articles, dont certains ont eu un écho important dans la communauté scientifique et médiatique. Elle a ainsi publié une synthèse sur les conséquences du changement climatique sur la biodiversité qui fait aujourd’hui référence dans le domaine.
Céline Bellard est particulièrement sensible à la place des femmes dans la science. Son action a consisté à promouvoir les femmes à la fois au sein du monde académique et à l’extérieur, en encourageant les jeunes femmes à communiquer et valoriser leurs travaux et à postuler à des prix.
Par ailleurs, elle est impliquée dans le programme Girls in science ("Pour les filles et la Science") en intervenant auprès d'élèves de lycées au sujet des préjugés et des freins sur la place des femmes dans la recherche et au sein du réseau Les Expertes qui met en relation chercheuses et journalistes afin de porter la voix des femmes scientifiques dans le monde des médias.
Portrait : Nina Hadis Amini, prix Irène Joliot-Curie de la "Jeune femme scientifique"
Nina Hadis Amini est chercheuse en automatique appliquée au contrôle des systèmes quantiques au sein du Laboratoire des signaux et systèmes (L2S) du CNRS et lauréate du prix Irène Joliot-Curie de la "Jeune femme scientifique". Elle développe des méthodes de contrôle pour les ordinateurs quantiques de demain vouées à révolutionner l’intelligence artificielle ou la médecine.
Nina Hadis Amini effectue sa thèse à l’École des Mines de Paris sur la stabilisation des systèmes quantiques en temps discret et la stabilité de filtre en temps continu. Après deux postdoctorats en Australie et à l’université Stanford, elle est admise au concours du CNRS en 2014. En 2022, elle soutient son habilitation à diriger des recherches et obtient la médaille de Bronze du CNRS.
Elle est également membre du comité parité du Laboratoire des signaux et systèmes qui mène un projet ayant pour thème l’identification du harcèlement sexuel, moral et scientifique et la formation des doctorantes.
Portrait : Marjorie Cavarroc-Weimer, lauréate du Prix Irène Joliot-Curie 2022 "Femme, recherche et entreprise"
Marjorie Cavarroc-Weimer est ingénieure études R&T au sein du Groupe Safran et lauréate du Prix Irène Joliot-Curie 2022 "Femme, recherche et entreprise".
En 1998, Marjorie Cavarroc-Weimer reçoit le prix de la "Vocation scientifique et technique des Femmes", à la fin de ses études secondaires. Elle poursuit ses études à l’université, puis en école d’ingénieur et en thèse de doctorat, dans le domaine de la physique des plasmas.
En 2010, elle reçoit le prix de l’Ingénieur de l’année, pour ses travaux de recherche sur la réduction de la quantité de platine dans les électrodes de piles à combustible.
Marjorie Cavarroc-Weimer fait partie de l’équipe d’experts de la Fondation L'Oréal-UNESCO pour les Femmes et la Science, pour laquelle elle analyse les dossiers des candidates depuis 2012. Elle est également marraine de l’association Elles Bougent et de la Fondation CGénial, impliquées auprès des jeunes et notamment des jeunes femmes.